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Dire qu'ils n'ont jamais été proches serait un euphémisme. Gamins, ils s'aimaient parce qu'ils le devaient, parce que c'était sa petite soeur et qu'il lui devait éternelle protection. Et puis, une fois qu'ils ont grandis, ils se sont détachés l'un de l'autre et ont fini par réaliser qu'ils n'avaient pas grand chose en commun à part leur bonne humeur commune (saisir l'ironie dans cette phrase). Leurs parents, eux, ne se sont pourtant jamais doutés de rien, pensant naïvement que les mots amers qu'ils se lançaient à la figure étaient juste... fraternels. Personne ne sait vraiment d'où et comment cette haine est venue, mais pourtant les deux continuent de l'alimenter en permanence à coup d'injures et de coup bas. Une sorte de compétition est née entre eux, une qui tient plus à coeur à Cara qu'à Leith qui se fiche royalement d'être ou pas dans les bonnes grâces de ses parents, puisqu'il considère tout cet argent acquis. Elle désire s'élever et dépasser son frère qu'elle considère comme un coureur de jupons raté. Leith, lui, la voit comme une intéressée, une wannabe par excellence. Récemment, les choses se sont envenimées. Leurs parents désormais conscient de cette animosité entre leurs enfants ont décidé d'essayer d'arranger les choses à leur façon. C'est pourquoi ils les ont forcé à la cohabitation jusqu'à ce que les choses se calment. Mais mettre deux fauves dans une même cage est une bien mauvaise idée. Leith décampe dès qu'il en a la possibilité afin d'éviter les foudres de sa petite soeur qu'il considère comme immature. Cependant, il faut savoir que s'ils habitent de cohabiter, c'est au premier abord intéressé. En effet, en échange de leur entente cordiale (pour commencer), Cara deviendra responsable dans l'agence immobilière de papa et Leith obtiendra de l'argent pour monter son propre nightclub et être enfin indépendant.