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 there's no place i'd rather be ★ raeburn.

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Ane-Lærke Nielsen
★ les fleurs de la petite ida

Ane-Lærke Nielsen
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MessageSujet: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyVen 25 Avr - 17:52



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Encore fallait-il que tu oublies ton sac à l'intérieur. Tu fais alors demi-tour. Bordel, il est un peu plus de six heures du matin. Dehors, il fait un froid de canard. Le thermomètre affichait cinq degrés lorsque tu t'es levée, il y a de ça une petite heure. Tu montes les escaliers jusqu'à ton appartement. Ouvres la porte, et d'une vitesse hors-norme, tu attrapes le sac posé à l'entrée. Mister Poker, le petit chat qui te tenait compagnie ronronnait en te voyant. « Oui bébé. » Tu lui adresses une petite caresse empli d'affection puis tu fermes de nouveau la porte – comme tu l'avais déjà fait cinq minutes plus tôt. Prête à affronter le froid danois, tu rejoins ce qui te servais de voiture. C'était une petite hybride blanche, plutôt pratique pour une jeune femme comme toi.  Aujourd'hui, c'est dimanche. Un jour comme les autres diront beaucoup, un jour de repos. Sauf pour toi. Tu travaillais aujourd'hui. C'est dur pour toi de travailler les week-end, en plus des cours, mais ça permet de te faire vivre. Puis, ce n'est pas comme si tu n'aimais pas ton travail. Bien au contraire. Tu poses les yeux sur la montre à ton poignet, elle affiche 6 h 48. Tu venais de garer ta voiture non loin de ton lieu de travail, dans une aire réservée. Ton sac à bout de bras et les clés de la porte des employés dans les mains, tu marchais en direction du bâtiment. La piscine municipale, voilà donc ton lieu de travail. Il était tôt, c'est vrai. A peine sept heures du matin, mais tu avais une multitude de tâche à effectuer avant l'arrivée des premiers clients, comme vérifier la température de l'eau ou ses propriétés chimiques. Personne ne travaillait ce matin, à par toi. Arrivée devant le bâtiment, tu prends l'issue réservée au personnel. Une fois à l'intérieur, tu vas directement te changer. Tu enfiles un simple débardeur blanc avec ton titre rédigé en bleu sur le dos, associé à un short de sport, portant ton maillot de bain en dessous. Tu pars ranger tes effets personnels dans les casiers du personnel puis tu t'attelles réellement à la tâche. Tu fais le tour de la piscine, trempes tes mains dans l'eau munies d'un thermomètre. La température est bonne. Tu vérifies la qualité de l'eau. Bonne aussi.  Dans le bâtiment, il fait bon. L'air était facilement respirable. Il faisait vingt-trois degrés au bord de l'eau. Un vrai bonheur quand on vient de traverser la ville dans un froid de canard.

A sept heures trente, tu rejoins l'accueil. Tu vas ouvrir la porte d'entrée. Y a personne encore. Alors tu retournes à tes petites affaires. Tu fais plus attention, l'aiguille de l'horloge entame sa valse folle alors que toi tu t’attelles aux tâches ménagères. Faut bien s'y mettre oui. Après au moins une bonne heure, tu ranges les produits dont tu venais de te servir et tu repasses par l'accueil. Sauf que cette fois-ci, t'entends un bruit. Comme un gazouillis de bébé. Tu observes la pièce mais tu ne vois personne. Ce n'est qu'en t'approchant du bassin que tu comprend enfin. C'est bel et bien un petit gazouillis d'enfant que tu as entendu. En fait, c'est Léann accompagnée de son père. Ce grand brun ténébreux que tu reconnais immédiatement par son allure charismatique. Ils sont tous seuls au milieu de la piscine. Tu esquisses un petit sourire quand le jeune papa relève les yeux. « Je ne vous ai pas entendu arriver, » prononces-tu doucement, de ton accent pure danois. Tu te rapproches d'eux, jusqu'à arriver sur le juste bord du bassin. Et tu regardes la petite Léann dans les bras de son père. Cette petite, bon dieu, ce qu'elle te fait craquer. Elle ressemble à son père. Tu l'apprécie cette petite puce. Toi, Ane, t'es un peu comme un aimant à bébé. Au lieu d'être un aimant à homme. Les bébés t'aiment, et tu les aimes en retour. Peut-être parce que tu leur semble si douce et si protectrice. Tu leur inspire un sentiment de confiance quand tu leur fais cours. C'est exactement le genre de relation que t'irais pas partager avec un gosse de dix ans. Parce qu'à dix ans d'abord, un enfant est censé connaître les sensations que l'eau peu procurer. Ce sentiment de danger quand tu ne sais pas nager, quand tu as peur de te laisser immerger. Ou même de couler au fond du bassin. Et puis, il y a également ce sentiment de liberté. Pouvoir nager, librement, laisser l'eau frôler ta peau sans que ton cerveau ne développe une arrière pensée mêlée de peur. Alors oui, toi tu te sentais mieux en compagnie des bambins. Tes collègues eux, ils appréciaient pas plus que ça. C'est sûrement pour ça que t'es la seule à t'en occuper. « Elle a l'air de s'amuser. » Et surtout d'aimer de plus en plus cette fameuse sensation décrite précédemment. Celle d'une certaine liberté de mouvement. Léann à la découverte du monde, du haut de ses huit petits mois. Trop mignon, pensais-tu. Tu regardes l'heure, il est encore tôt. Tu t'assieds, laissant tremper tes jambes dans l'eau chlorée du bassin. Tu continues de les observer, sans trop les fixer pour autant. Ça pourrait devenir gênant, pour toi. Peut-être pour lui aussi. Aussi gênant que le restaurant asiatique dans lequel il t'avait invité la fois passée. Awkward comme dirait les britanniques. Kejtet dans ta langue natale. Ce qui te faisait actuellement le plus peur, c'est qu'il arrive quelque chose à la petite. Tu l'a sauvé une fois de la noyade. C'était un jour comme celui-là. Elle était avec son père. Et pourtant. Heureusement que t'avais été là. Le jeune papa semblait vraiment aimer sa fille, mais ça te terrifiait tout de même que ça puisse se renouveler. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Pourtant, c'est ton travail, sauver la vie de gens. Mais cette petite, elle t'intriguait plus que tous les autres bébés que tu côtoyais. Ou peut-être que c'était la faute du papa. Un bel homme comme lui, seul avec sa fille. Tous le temps seul. Ça portait à attention. Pourtant, aussi timide et respectueuse que tu étais, tu ne posais pas une seule question. Tu ne connaissais que son prénom et son nom, parce qu'ils figuraient sur sa carte de membre. Raeburn Gallagher. Un nom qui sonne tellement américain. Tout ce dont tu savais vraiment sur lui se résumait à ça. Et comme t'étais  pas le genre de fille à poser les questions, ça demeurerait ainsi encore un petit temps.
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Raeburn Gallagher

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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptySam 26 Avr - 17:45



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« Rae, je pars travailler .. je devrais revenir vers 17h .. tu pense que tout va bien aller avec la petite? .. » Léann était assise dans sa chaise haute, et Je lui donnait sa pûrée, une bouchée à la fois. Ce matin, Je lui avait préparé un mélange de pomme et d'avocat. L'avocat était sa nourriture favorite après les bananes. Ce n'était pas toujours facile, mais j'apprenais à m'occuper d'elle et je comptais le faire jusqu'à la fin de ma vie. Depuis que j'étais ici , je m'étais trouvé un job à la caserne de pompier en tant que paramedic et ma partenaire était une ambulancière expérimenté mais qui n'avait jamais passé l'examen pour devenir ambulancière spécialiste. C'était donc moi qui avait le contrôle sur la paire et j'étais bien comme cela. j'étais distant des autres hommes, parlant peu et restant dans son coin. Je n'étais pas prêt à socialiser tout de suite. Je devais prendre du temps pour moi-même et me ressaisir. J'étais sur le bon chemin , mais j'en avais encore à faire. Jennifaël était d'une grand aide. Elle s'occupait de la petite quand elle ne travaillait pas , me permettant de prendre du temps pour moi. Je ne voulais pas sombrer pourtant et la seule façon de ne pas faire cela était de prendre soin de ma fille et de ma sœur. Je m'étais monté une carapace, un rôle comme que j'avais tant de fois joué .. celui d'un homme maladroit, hésitant et victimisé.. le rôle que j'avais tenu au lycée et qui m'avais tant fait de mal était aujourd'hui devenu mon plus grand allié .. Un petit sourire mauvais s'inscrivit sur mon visage à cette pensée ironique mais tellement vraie à la fois .. « Ne t'en fait pas Jenni' .. je vais l'amener à la piscine quelques heures, ça nous fera du bien à tout les deux .. » Josie et Judy était couchée sous la table, dans l'espoir que la petite laisse tomber de la purée qu'elle pourraient se disputés en silence. Ces deux chiennes-là étaient les deux que j'avais achetés avec Danielle un an plus tôt. Je n'avais pas eu le cœur de les abandonnées à la fourrière et Jennifaël avait et assez gentille pour me dire de les amenées avec moi. Elles s'entendaient à merveille avec son chat, ce qui m'avait rassurer. Je me trouverais mon propre appartement bientôt, mais en attendant, je ne voulais pas avoir de dispute entres les animaux. Jenni' me déposa un dernier baiser sur ma joue avant de prendre son sac et de se diriger vers la sortie de l'appartement refermant la porte derrière elle. Je finis de nourrir Léann et je nettoyais sa chaise haute , ses mains et sa petite figure avant d'aller mettre le petit bol et la cuillère dans l'évier. Je me retournais vers ma petite et je l'attrapais, la calant contre mon flanc droit avant de me diriger vers notre chambre, l'assoyant sur le lit entre deux coussins pour éviter qu'elle ne roule et tombe pendant que je fouillais dans mes tiroirs pour trouver nos maillots de bains et des vêtements pour se rendre. Après un changement de couche, j'enfilais son maillot à Léann et je lui mit une petite robe soleil pour bébé et ses petites sandales en cuir. Après avoir enfilé mon propre maillot et un t-shirt noir, je mis le reste du stock dans un sac de sport et je repris ma fille contre moi, me dirigeant à mon tour vers la sortie de l'appartement, attrapant les clef de ma voiture, un mélange de voiture sport et compacte. La voiture parfaite pour moi et ma fille.

En arrivant à la piscine, je me rendis bien compte que nous serions sans doute seuls. En même temps, ça ne me dérangeait pas trop. Le cours n'était pas avant quelques heures et la sauveteuse ne serait peut-être pas là .. enfin pour ça, je rêvais. Elle était toujours là. J'avais l'impression qu'elle m'observait en permanence. Depuis l'incident, c'était pire. En même temps, je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer moi non plus .. cette fille, elle était .. non . Je ne pouvais pas me permettre de penser à elle de cette manière. J'avais encore le cœur trop à vif pour me permettre de penser à elle de cette manière. Pourtant, Elle m'intriguait depuis la première fois où elle était entrée dans cette piscine. Ma sœur m'avait poussé à l'invité à aller au restaurant , en pensant que je serais capable d'être comme avant mais .. non. Ça avait été les pire deux heures de ma vie depuis que j'étais arrivé ici. Elle n'était pas le problème non .. c'était moi. C'était moi qui m'était cru capable de faire quelque chose que je n'étais pas prêt à supporter. Danielle m'avait trop détruit pour que je sois capable de sortir avec une autre fille tout de suite. Pour le moment, je me protégeais et je tentais tout simplement de me refaire une vie après avoir tout abandonner pour cette fille. J'étais conscient que ce n'était pas toute les filles qui étaient comme cela, mais je ne connaissais pas cette sauveteuse personnellement et je devais avouer que pour le moment ça m'allait. Je payais mon entrée avant de me diriger vers le vestiaire, vide évidement où je choisis un casier au hasard avant d'ouvrir le sac et d'y prendre deux serviette, une pour moi et une pour Léann. Après avoir ranger le sac, je passais brièvement sous la douche avec la petite avant de prendre les serviette et de me diriger vers la piscine , déposant les serviettes sur une chaise longue avant d'attraper ma fille et de me diriger vers la piscine, entrant par l'escalier incorporé. Pour le moment, nous allions restés dans le bassin peu creux. Peut-être que plus tard, nous irions dans le plus creux , mais seulement quand je serais assez en confiance avec moi-même. Depuis l'incident, je savais bien que la sauveteuse me surveillait de près. J'avais appris ma leçon et je ne lâchais plus ma fille des yeux quand elle était avec moi dans l'eau. Je sursautais un peu en attendant sa voix, mais je rattrapais la petite et je l'a fit tourner doucement dans l'eau, souriant en l'entendant rire. Je me tournais vers la sauveteuse doucement sentant mon cœur battre la chamade. « J'ai laissé l'argent sur le comptoir du commis .. il n'était pas encore arrivé .. Bon matin à vous aussi mademoiselle. Nielsen .. » Elle était plus jeune que moi, 7 ans de moins mais cela ne me dérangeais pas. J'avais toujours comme mentalité que tant qu'elle était majeure et consentante, je pouvais toucher. Cet accent .. cette voix mieilleuse .. tout chez elle avait le don de te faire perdre tes moyens .. mais pourtant, tu ne pouvais pas. Tu n'avais pas le droit. Pour toi, pour ta fille .. je n'avais pas le droit de m'abandonner .. Je me mis à genoux dans la piscine, laissant l'eau monter sur mon torse et sur mes épaules .. Léann doucement su le dos, je soutenais sa tête hors de l'eau et je l'aidais à battre de ses petites jambes, un réflexe qu'elle apprenait petit à petit. « Elle adore l'eau .. et il faut dire que les instructions sont très bien données .. ça aide beaucoup. » Petit regard en coin suivit d'un sourire en coin, j'oublie mon rôle pour quelques secondes. Avec elle, je ne peux pas jouer le maladroit bien longtemps. Elle m'a démasquée il y à longtemps et je ne vois plus le but de continuer à jouer un rôle qui m'a quitté il y à plus de 14 ans maintenant. « Vous ne nagez pas? .. vous devriez en profiter pendant que la piscine est vide .. ne vous en faîtes pas, je ne dirais rien à votre supérieur .. » Je fis doucement tourner ma fille sur le dos avant de la reprendre contre moi et de me redresser, faisant face à la jeune sauveteuse.
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Ane-Lærke Nielsen
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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptySam 26 Avr - 19:22



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Cet homme, la façon qu'il a de te regarder, ça t'effraie. Ça te fait rougir. Et toi, t'aimes pas ça. Avoir ce sentiment de fragilité qui enveloppe ton petit cœur. Ce sentiment d'instabilité quand tu te tiens face à lui. Son regard noisette te déstabilise. Il doit provoquer ça chez toutes les femmes, mais peu importe. T'en étais aussi. Malheureusement pour toi, car certainement que tu ne réussirais jamais à décrocher un mot à cet homme, autre que bonjour, bonsoir. Ou des fameux conseils que tu lui prodigues pour sa fille. Même si tu es une jeune femme entreprenante et courageuse, face à homme tu n'étais plus qu'une brebis sans défense. Aussi innocente et inoffensive qu'une brebis pouvait l'être. Et c'est ça ta faiblesse. Les hommes. Tu n'as jamais vraiment eu de relation sérieuse. Tu n'es plus pour autant cette petite fleur désireuse d'éclore. Non, l'éclosion est déjà survenue. Maintenant, tu ne demandes qu'à grandir, évoluer et surtout resplendir. Tu n'as toujours demandé qu'un peu de bonheur, mais nul homme n'en a jamais été vraiment capable. Hormis te briser et briser ton palpitant en morceaux, ils ne faisaient rien d'autre. Raeburn. Ce prénom ne t'inspire pas confiance. Pas du tout même, et on peut dire que l'image qu'il renvoie ne t'inspire pas non plus. Ce que tu penses de lui ? Qu'il est le genre d'homme bad boy à coucher à droite et à gauche, juste parce qu'il a une belle gueule. Et sa fille dans tout ça ? Tu ne connaissais pas et n'avais jamais entendu parler d'une quelconque mère. Elle pourrait être l'enfant d'une nuit sans lendemain, d'une histoire passagère, d'une histoire sans importance. C'est ce qui te passait le plus souvent par la tête quand tu imaginais la mère de Léann. Un fait cruel, peut-être véridique et dont tu n'en évoquerais pas le sujet maintenant.

Tu écoutes ses paroles s'élever dans l'air. De sa voix grave d'homme, il t'apprend qu'il a laissé de l'argent sur le comptoir, pour l'entrée. Tu acquiesces alors doucement de la tête, avec un petit sourire lui étant adressé. Tu n'avais pas fait gaffe à ça. En plus d'être bel homme, son accent américain te faisait fondre. « Monsieur ... Gallagher » tu le regardes avec ton plus beau sourire. « Et mademoiselle. » Pour la petite. Quand il prononce ton nom, tu détournes la tête. C'est bel et bien à toi qu'il parle, oui. Et pourtant, tu mourrais d'envie qu'à ce moment précis une foule de mômes pas plus haut que trois pommes arrivent et sautent dans la piscine. Juste pour casser ce moment de gêne qui submerge la salle. Il t’embarrassait. Tu n'avais pas connu telle sensation avec un autre homme. Pas à ce point en tout cas et c'est sûrement pour cela que tu n'osais pas faire un seul mouvement. Assise sur le bord de la piscine, tu ne bouges même pas. Tes mains agrippent le revêtement qui servait d'anti-dérapant tout au tour du bassin. Tes pieds sont immobiles dans l'eau. Ta tête, elle, tournait uniquement de droite à gauche. Dans un sens précis, avec un timing précis. Un peu comme une girouette, mais en moins affolée. Et il faut dire que les instructions sont très bien données. Tu souris un instant, mais très vite il reprend la parole. Et le sourire affiché sur ses lèvres en dis beaucoup trop long. Il te drague ouvertement. Ou alors, c'est ce qu'il veut te faire croire. Peut-être que tu le comprends mal, peut-être que tu te trompes. Mais faudrait être sacrément conne pour ne pas s'en rendre compte. C'est qu'il t'inviterait presque à venir le rejoindre dans l'eau. En un peu mieux formulé tout de même. Il te conseille de prendre du plaisir à venir nager un petit peu. Et que juste pour ton plaisir – et sûrement le sien, ce que toi tu pensais – il ne dirait rien à personne. Et c'est à partir de ce moment précis que tu as l'impression que tes doutes sur ses intentions commencent à se fonder peu à peu. C'est sûrement un coureur, ça semblait en être un à tes yeux. Et ce qui te dégoûtait sûrement le plus, c'est que sa fille se tenait dans ses bras au moment précis. Même s'il te plaisait, même si tu le trouvais attirant, tu ne voulais pas de ça. Et surtout, tu te souviens encore de son invitation au restaurant. Ça aurait pu être agréable s'il t'avait adressé la parole. Toi, rancunière ? Frustrée ? Ou encore pointilleuse ? Il était encore loin d'avoir tout vu. Ça aurait pu être agréable s'il t'avait parlé de lui, si vous aviez fait connaissance. Sauf que c'était pas le cas. Un repas et aucune parole échangée. Plus ennuyant encore et tu mourrais. Plus gênant et tu te terrais. Aujourd'hui, tu découvrais une facette de sa personnalité. Après avoir rencontré le grand timide, tu rencontre le gros dragueur. Trop antagoniste à ton goût.


Tu ne voulais pas changer. Pas pour un homme. Alors, ce que tu fais ? Rien. Tu restes assises au même endroit pendant un moment, la tête baissée. Tu regardes l'eau. Tu entends la petite rire, et ça te fais sourire de temps en temps. Mais rien de plus. Il fallait pourtant que tu restes professionnelle. Parce que même s'il ne dirait rien et que la tentation d'aller nager était bien trop grande, tu ne voulais rien risquer. « Je n'ai pas le droit. » Dis-tu simplement. Même si tu en mourrais clairement d'envie. Et ça devait se voir. « J'ai encore des choses à faire... Je dois préparer mes cours. » Tu te relèves finalement. Tu jettes un coup d’œil vers le bassin. Aussi furtif que possible et tu t'éloignes. Fuir, ce n'était pas la solution au problème. Mais pour cinq petites minutes au moins, ça te libérerait. Parce que pour pourrir encore plus le début de ta matinée, si on peut dire ça comme ça, tu étais obligée de rester à disposition pour Rae et sa fille. Puisque effectivement, t'étais la seule à travailler actuellement et que c'était ton boulot de surveiller les bassins. Alors, tu ne trouves pas mieux que de prendre tes fiches avec un ou deux stylos dans la poche et d'aller t'installer sur une chaise longue. Assise, la tête dans tes fiches, le nez presque collé au papier, tu ne fais pas attention au jeune papa. Tu sais qu'il te voit. Tu penses qu'il te fixe, qu'il t'observe. Et ça te gêne encore plus. « Tu veux jouer, on va jouer », prononces-tu si bas que personne ne put l'entendre. Au risque de te brûler les ailes petit papillon.
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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyLun 28 Avr - 22:17



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Quand mon regard avait croiser celui de Danielle pour la première fois, j'étais tombée sous le charme de la chasseuse. Dès la seconde où elle m'avait vu, elle savait qu'elle pourrait me manipuler et faire de moi ce qu'elle voulait, tel le poisson que j'étais. Je détestais ce genre de personne qui vivait pour manipuler et faire du mal aux autres. Elle lui avait pris mon cœur et ne me l'avait jamais rendu avant de partir comme une voleuse en lui coupant le souffle et lui volant son âme. Pourtant , depuis que j'avais posé mon regard sur cette sauveteuse, j'avais l'impression que je reprenais vie. Depuis le premier cours de bébé nageurs, j'avais l'impression que je me levais à nouveau pour quelque chose le matin. Je n'avais plus l'impression de me lever et de ne jamais voir le temps passer .. aujourd'hui, quand je me réveillais, je savais que j'avais quelqu'un qui avait besoin de moi et qui me remerciait à coup de sourire et de babillements de toutes sortes à chaque instants de ma journée. Ma sœur avait pris soin de moi et m'avait remis sur pied, mais je ne voulais toujours pas parler. Avec le temps, elle avait compris qu'elle ne pourrait pas me faire parler quand elle le voudrait. Elle C'était contentée d'être là pour moi à chaque instant, peu importe l'heure ou la situation. J'avais l'impression de retourner en arrière et d'être ce gamin de 12 ans qui avait peur des orages , qui allait se réfugier dans la chambre de sa sœur , ou les nuits que nous avions passés ensembles parce qu'elle avait perdu son doudou ou qu'elle avait vécu sa première peine d'amour. J'avais l'air de bien allé, mais j'étais loin d'être prêt à partagé mon histoire. Le regard des gens, je le sentais. Même la sauveteuse ne pouvait se cacher. Je savais ce quelle pensait. La petite n'était sans doute pas voulue, était le fruit d'une aventure d'une nuit ou encore j'étais divorcé de la mère .. j'étais le salaud dans cette histoire selon elle .. mais elle ne connaissait rien de moi. Je détestais les gens qui jouait avec les sentiments des autres .. mais elle, elle me donnait envie de tester un peu ce côté de moi .. de laisser sortir le côté animal que j'avais toujours renfermé au fond de moi ..

Je la sens presque frémir quand je parle. Je profite d'être encore de dos à elle pour laisser un petit sourire en coin s'inscrire sur mon visage alors que ma fille qui flotte sur le dos avec mon aide m'en renvoya un, me réchauffant le cœur au passage. Elle resterait toujours la première femme de ma vie et ça, personne ne pourrait me l'enlever, peu importe ce que les gens pouvaient penser de moi et de ma fille. En entendant la voix de son enseignante ma fille tourna le regard vers la jeune femme et émit quelques sons de contentement, les yeux pétillants d'une joie que seul un bébé pouvait obtenir aussi rapidement. Cette lueur elle était constamment dans le regard de ma fille, la moindre petite chose pouvant l'émerveiller et la faire rêvée. Parfois, j'aurais aimée être comme elle, pouvoir m'émerveiller devant tout et n'importe quoi .. après tout, depuis ma naissance je n'avais jamais eut droit à cela. J'avais toujours fais passer ma sœur avant moi, après ce fut Danielle et maintenant, c'était ma fille. Ce serait toujours comme cela. Même avec la sauveteuse, je me surprenais à toujours la faire passer devant moi. Quand elle installait les délimitations dans la piscine, j'étais toujours le premier à me proposer pour lui épargner de sauter à l'eau, quand nous nous croisions toujours la porte .. je ne savais rien d'elle, mais pourtant, je me surprenais à vouloir en savoir plus sur elle, à vouloir apprendre à la connaître, comme j'avais fais avec Danielle .. Sur un coup de tête, je l'avais invité dans un restaurant japonais après un cours, et nous nous étions retrouvés là le lendemain .. je n'avais pas penser que je figerais .. que j'aurais peur devant une femme. C'était pourtant humain de faire la discussion avec un autre être humain .. mais devant elle, j'avais eue le souffle et la voie coupée .. les mémoires de Danielle étaient venue me frapper tel un coup de couteau dans le ventre et j'avais perdu toutes mes forces, retraitant comme un loup blessé immédiatement après avoir payé la facture. En me voyant arrivé au boulot le lendemain, même Serah ma partenaire avec qui j'avais une certaine complicité c'était rendue compte que quelque chose n'allait pas. Je regrettais vraiment ce premier rendez-vous, mais si elle le voulait, j'étais prêt à faire tout ce qu'elle voulait pour me racheter. Je ne savais pas pourquoi, mais il y avait quelque chose en elle qui me poussait à vouloir aller au bout du monde pour voir un simple sourire s'inscrire sur son si joli visage ..


Je détestais jouer avec les sentiments de quelqu'un, mais étrangement, la voir assise là, tentant de cacher son désarroi étira mes lèvres en un énième sourire. Elle avait ce rose qui lui montaient aux joues qui avait le don de me réchauffer le cœur. Elle me donnait envie d'être quelqu'un d'autre, d'explorer des côtés de moi que je n'avais jamais encore vu et ça comme si c'était un geste naturel que j'effectuais à chaque jour avec n'importe qui. Jamais au grand jamais je lui demanderais de changer car elle n'en avait pas besoin .. elle savait déjà qui elle était .. mais moi , j'avais besoin de me découvrir .. j'avais besoin de découvrir qui j'étais. Je détournais mon attention de la sauveteuse pour jeter un coup d'eil à ma fille et me rendre compte que ses petits yeux commençait à se fermer alors qu'elle se blottissait contre moi .. déjà sommeil Léann? .. merci ma belle .. merci beaucoup .. Je m'avançais vers la sortie de la piscine et je pris la serviette de la petite et je l'enroulais dedans la berçant jusqu'à ce qu'elle s'endorme complètement. Je la posais doucement sur la chaise longue toujours dans sa serviette avant de me relever et de me diriger vers la sauveteuse, m'assoyant au sol fasse à sa chaise longue, l'observant travailler sans dire un seul mot pendant les prochaines minutes. Je fermais les yeux, laissant les quelques bruits à peines audibles m'aider à me détendre. Si je voulais amorcer quelque chose, je devais le faire sur un meilleur jour et pour cela, j'avais besoin d'être détendu. « Pourtant, je vous ai déjà vu plonger avant et après les cours .. je n'ai jamais rien dit mais .. vous semblez être plutôt à l'aise de sauter souvent dans la piscine .. » Je ne bougeais pas , voulant lui montrer que je ne lâcherais pas le morceau de si tôt. Elle m'avait tapée dans l'oeil et je n'étais pas prêt à la laissée aller .. « Avec toute la préparation que vous faîtes, vous pourriez entraîner des nageurs olympiques .. détendez-vous un peu .. les autres ne seront par là avant plusieurs heures .. » Non, je ne lâcherais pas .. Je ramenais mes genoux contres mon torse et je posais mon menton sur mes mains, la regardant avec un petit sourire malicieux au coin des lèvres .. « Sinon .. et si je me faisais pardonner pour le restaurant en vous tenant compagnie en attendant? .. » Risque le jeu .. tu verras, ce n'est pas si mal ..

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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyLun 28 Avr - 23:37



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Déploies tes ailes petit papillon. Ne laisse pas un homme t'apprivoiser. Ne le laisse pas te capturer. Envoles toi avant qu'il ne soit trop tard. Bats des ailes et élèves toi dans le ciel. Dégourdis ton corps si frêle, laisses toi aller à ce petit plaisir. Prends ton envol, petit papillon. Voici donc le conseil que ta mère te donnerait. Ne te laisse pas apprivoiser par cet homme. Ne le laisse pas te capturer, t'attraper ou encore te prendre sous sa propre aile de dragon. Ne le laisses pas. Simplement, tu le refuserais. Tu te débattrais s'il le fallait, mais tu ne voulais pas. Non, tu ne voulais pas te laisser aller. Tu ne voulais pas tomber dans les bras d'un homme, c'était bien la dernière chose à faire. Peu importe, tu lui apporterais quelques monts et merveilles avant qu'il ne puisse affirmer te posséder. Et tant bien même il essayerait de l'affirmer, tu serais là pour lui rappeler qu'il n'en ai rien. Parce que toi, petite Ane, tu es une jeune femme libre, indépendante et que tu n'as sûrement pas besoin d'un homme pour t'entretenir ou te protéger. Tu peux avancer, grandir, évoluer et encore goûter au plaisir seule. Alors cet homme là, Raeburn, l'américain, il ne sera qu'un obstacle à contourner. Cet homme qui te regarde si avidement, il ne veut que ton corps sûrement, tes lèvres peut-être bien. Ou ton cœur ? Non, jeune fille. Un homme ne désire aucun cœur, il ne veut que l'émietter, le trancher en lamelle. Parce qu'à quoi bon sert un cœur ? Aimer, ressentir, souffrir. Et pourtant, c'est ce dernier qui revient toujours.

Tu relèves les yeux après ton petit moment de songe. La main immobile, le stylo planté entre tes doigts. Tu le vois, l'américain, sa fille au creux des bras. La belle image. Tu les observes, ensemble. Il enroule la petite dans une serviette, il la dépose confortablement sur une chaise longue. Elle doit être fatiguée. L'eau fatigue habituellement, mais un bébé encore plus. Alors quelle idée d'emmener un bébé aussi tôt, si ce n'est pas pour son cours. Au moins, ça les épuisent pour la matinée... Tu restes sceptique. « Oh nan, » souffles-tu en voyant l'homme approcher dans ta direction. Tu rebaisses les yeux, la tête, te replongeant alors le nez dans le papier. Merde. Tu pries pour qu'il fasse demi-tour, pour qu'il ne s'approche guère plus. Bien inutile cette prière, il est devant ta chaise longue. Et il s'assied en plus. Miséricorde, pourquoi le ciel s'abbatait-il sur toi ma petite ? Rien ne se passa, au début. Puis quand il ouvrit la bouche, tu décroches un bref soupire. Il te veut vraiment à l'eau. Il t'y a déjà vu. Il t'as déjà vu sauter dans le bassin, faire quelques plongeons après tes cours. « Et alors ? J'ai du travail, d'accord ?! » Tu relèves les yeux et tu le regardes. Tu plantes ton regard dans le sien. Il se tient à quelques mètres de toi. Et qu'est-ce que ça te fait, de l'avoir tout près de toi, en maillot de bain, dégoulinant d'eau ? La question restera en suspend quelques instants, mais on en devine pas moins. Entraîner des nageurs olympiques ? « Bien sûre, je pourrais même entraîner des sirènes. » Prononces-tu sur une voix emplie d'ironie. Délicieusement ironique, je dirais. A quoi bon entraîner des sirènes, elles ont pas besoin de toi pour ça ? « Je fais ce métier parce que j'aime ce que je fais. Je ne suis pas une bête de foire comme vos nageurs olympiques. C'est pas mon but, je prends plaisir à ce que je fais. Et d'ailleurs en passant, j'ai pas besoin de vous pour me dire quoi faire. » Aoutch. Prends toi ça dans ta belle gueule, l'américain. Son sourire, scotché sur les lèvres te fait perdre cette assurance emmagasinée quelques minutes plus tôt. Jouer ? Perdre ? Contre lui ? C'est bien ce que nous verrons, parce que tu n'allais pas te laisser faire. Et voilà qu'il revient sur l'affaire du restaurant. Sauf qu'il veut se faire pardonner. Oh vraiment ? Ne serait-ce pas des niaiseries de bas étages que tu entends là ? « Me tenir compagnie, vraiment ? Parce que c'est ce que vous faites là ? » Calmes-toi, petite. Tu modères le ton de ta voix, pour ne pas réveiller ou déranger la petite qui dort paisiblement quelques mètres plus loin.


Regardes-le, ce grand brun en maillot de bain. Il te prête attention, avec de mauvaises intentions très certainement, mais tout de même. Cet homme, ce brun, cet américain, Raeburn. Peu importe comme tu l'appelles, il veut en savoir plus sur toi. Toi, petite Ane. Il veut te parler, il veut quelque chose de ta part. Il te met au défi. Un défi que tu accepteras avec plaisir, juste pour sauver ton honneur et ta dignité. Tel un preux chevalier. Même si les femmes ne dégainent pas les lames d'acier habituellement. « Vous ne devriez pas laisser Léann toute seule. » Conseil d'ami. Tu attends quelques minutes. Tu réfléchis un instant. Puis tu te lèves de ta chaise longue, lâchant papiers et stylos. Tu t'approches de lui, le grand brun te fixe. Il ne peut pas faire autrement. Tu veux jouer ? On va jouer. Tu te plantes devant lui, juste devant lui. Il est encore assis, et toi tu en profites. Il ne peut rien te faire, de là. Même si tu es petite. Tu t'amuses et tu le fais languir un instant. Tu sais ce qu'il veut, ou tu penses le savoir. Personne dans le coin, à part la petite. Heureusement. Tu prends ton temps. Tu lui adresses un sourire à faire tomber les mouches par terre. Tu soulèves ton débardeur blanc, laissant apparaître ton tatouage. Celui qui couvre une infime partie de ton corps, sur ton bas ventre. Tatouage si bien placé qu'il descend même plus bas. Ton short en recouvre encore une petite partie. Tu enlèves entièrement le débardeur, laissant alors que ton maillot de bain recouvrir ta poitrine. « Oups. » Et telle la meilleure des aguicheuses, tu fais demi-tour. « Je connais les hommes comme vous. » Tu t'éloignes doucement de lui, tu marches au bord de la piscine. « Toujours prêt à bondir sur une femme.. Toujours avec une femme cachée dans son lit. » Tu continues. Tu ouvres enfin la bouche, quitte à l’agacer. Quitte à l'énerver, on verra bien. « Et Léann ? » Tu te retournes enfin, tu le regardes. « Sa mère ? Où est-elle ? » Sûrement qu'elle a fui, elle aussi, en voyant son Raeburn se comporter comme tel. « Je n'avais pas besoin de ce dîner pour apprendre à vous connaître. J'en sais déjà beaucoup... sur toi. » Tu viens à le tutoyer maintenant. Tu te fais mauvaise, ma petite. Tu deviens méchante, presque même insultante. Il a voulu jouer, tu as joué.
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Raeburn Gallagher

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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyMer 30 Avr - 18:35



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Qui ne tente rien, n'a rien. Ça, je le savais trop bien. Toute ma vie, je n'avais jamais tenté. Je m'étais contenté de posséder et de protéger ce que l'on m'avait donner. Ma sœur était la chose la plus précieuse que je n'avais jamais eue. Ma mère biologique m'avait brisée le cœur et les Gallagher n'avaient réussit qu'à me recoller sans vraiment me redonner ce que l'on m'avait voler en même temps que mon enfance. Je n'avais jamais voulu faire de mal aux autres et encore aujourd'hui, même si j'avais été manipulé, blessé et traîner à terre comme un vulgaire animal, je tenais toujours à ne pas blesser les autres. La seule idée de cet homme sans cœur qui se faisait la fille pour une seule nuit avant de la jetée comme une serviette sale me donnait envie de vomir. Non, ce n'était et ce ne serait jamais moi. La seule différence aujourd'hui, était que je savais de quoi les femmes étaient capables. Ont disaient que les hommes étaient ceux qui brisaient les cœurs et détruisaient les vies, mais les filles n'étaient pas que les victimes dans cette histoire. Si les hommes devenaient comme ils étaient c'était souvent parce qu'un fille était passée avant et lui avait arraché le cœur. C'était comme cela que le poison entrait dans nos veines. Quand nous y avions goûtés la première fois, c'était trop tard pour celui qui avait vu son propre cœur quitter sa poitrine et emporter avec lui son âme et son esprit rationnel. Heureusement pour moi, l'innocence de ma fille m'avait sauvée, et malgré les difficultés des premiers mois, je ne voyais plus ma vie sans elle maintenant. Je n'étais pas un de ces briseurs de cœur empoisonnés et je n'allais pas laisser cette fille croire le contraire et me prendre pour un mouton de plus dans cette société. Respire, je t'en prie, respire .. bat-toi pour ta vie, pour ceux que tu aimes et pour ceux que tu aimeras .. ouvres les yeux, voilà .. maintenant lève-toi et montre-leurs qui tu es ..

Alors que la petite fermait doucement les yeux , laissant le sommeil la gagner, je lui chantonnais doucement une berceuse qu'elle adorait. C'était sa préférée. Si je ne lui fredonnais pas cette chanson. Elle ne dormait jamais bien ont ne s'endormait carrément pas. Après m'être assurée qu'elle c'était bel et bien endormie, j'avais positionné la deuxième serviette de manière à ce qu'elle confortable et que je puisse garder un œil sur elle peut importe ma position. Je déposais un baiser sur son front avant d'aller m'installer devant la sauveteuse, appuyant par la même occasion sur une gâchette que je n'avais même pas conscience d'avoir entres les mains. Je m'attendais à tout sauf cette réponse brusque qu'elle me jetta au visage tel un venin de serpent. Mais qu'est-ce qu'elle avait soudainement? Elle était toute gentille ik y avait à peine 20 minutes .. pourquoi me parlait-t'elle comme si je venais de lui sortir la plus grosse drague du monde? .. « Ohh .. du calme .. j'ai jamais insinué le contraire .. » Je balbutiais tant bien que mal ma réponse. Je ne comprenais pas pourquoi elle se fâchait et je ne voulais pas qu'elle se fâche .. je n'étais pas là pour la faire chier .. Je voulais qu'elle comprenne que depuis que j'avais mis les pieds ici pour la première fois, elle m'avait mit à terre. Elle pourrait faire ce qu'elle voulait de moi et ça, je commençais à me rendre compte qu'elle le savait déjà et qu'elle n'allait pas hésiter à s'en servir .. et peut-être plus contre moi que pour autre chose. Elle se méfiait de moi. Elle avait cette image que je devais faire disparaître .. « Ce n'est pas ce que je cherchais à faire voyons .. je .. je comprends parfaitement votre point de vue .. mais .. vous ne .. » Je n'avais même pas le courage de finir ma phrase. J'avais l'impression que c'était Danielle qui me criait que je n'était qu'un bon à rien et un abruti de première. J'avais l'impression de revivre le passé et cela eut l'effet de faire monter les larmes à mes yeux, mais je l'est retint. Sèche tes larmes petit .. ne montre pas ta vulnérabilité. Tu es un homme, les hommes ne pleurent pas ..

Et juste comme cela, les larmes s'évaporèrent et laissèrent place à un regard noir. Je n'étais plus le gamin de 10 ans qui venait de rencontrer la chaîne de trottoir en apprenant à faire du vélo sans les roues d'entraînements. La vulnérabilité était une chose que j'avais appris à canalisé et si elle n'était pas prête à s'ouvrir, elle n'en obtiendrait pas plus de moi .. pas pour le moment en tout cas. « Elle dort, est enroulée dans une serviette et est stabilisée avec l'autre. De plus, j'ai un œil constant sur elle, mêlez-vous de ce qui vous regarde mademoiselle. Nielsen .. » Par les haut-parleurs reliés à la radio dans le bureau, un air que je connaissais bien, trop bien se mit à jouer en arrière-plan .. ce tango, je l'avais danser tant de fois que je connaissais les mouvements par cœur .. pourtant, avec cette brunette devant moi, j'avais l'impression que la danse changerait en tout point et que je devrais me fier à mes instincts et non à ce que j'avais appris depuis mes premières expériences .. Elle avait pris le chemin de la facilité en me piquant dès le départ avec un énième reproche habilement caché sur ma façon de m'occuper fille. Je soupirais silencieusement, ne voulant pas montrer d'exaspération et don de faiblesse. Elle était un peu envahissante depuis le début sur ce point. Elle avait connecté avec Léann, mais elle n'était pas sa mère et ne le serait jamais. Ça, c'était une chose que je ne voulais pas. Léann avait une mère et cette dernière avait fait le choix de la rejeter. Je n'allais pas laisser ma fille prendre une solution de rechange, peu importe qui serait la femme qui entrerait dans ma vie. Elle pourrait être un exemple pour elle, une présence féminine, mais jamais une « maman » ne viendrait remplacer ce que ma fille c'était comme moi fait voler. Oh la garce. Elle venait d'enclencher la chose qu'elle n'aurait pas dû. Elle allait le regretter. Je la regardais effectuer son manège sans bouger, hypnotisé par la beauté de son corps. C'était pourtant une chose que je voyais à chaque cours de natation .. pourquoi est-ce que soudainement, elle e déstabilisait autant? .. Le noir de mon regard n'en fut qu'agrandit quand son débardeur tomba au sol. Une envie soudaine de lui retirer ce short et découvrir le reste du tatouage t'enviait. Pourtant , je repris rapidement le contrôle de moi-même et je me levais, la suivant de loin, histoire de lui montrer qu'elle ne m'aurait pas si facilement. Je l'écoute raconter l'idée qu'elle c'est fait de moi sans même m'avoir posée de question .. les conneries qu'elle c'est imaginés me font rire .. Les larmes sont loins à présent .. elle veut me veut cruel? Elle va m'avoir cruel. « C'est bon , tu as finit? .. tu te rends compte de ce que tu dit là? .. c'est complètement stupide .. tu te fit aux préjugés de la société et tu ne prends pas le temps de me connaître à cause d'un putain de rendez-vous qui c'est mal passé .. tu ne sais rien de moi .. Ane c'est ça? .. ou tu préfère Laerke? .. » La piscine .. une idée me traversa soudainement l'esprit en la voyant marcher sur le bord de l'eau .. elle allait regretter sa décision .. Je m'approchais d'elle alors qu'un petit sourire en coin s'inscrivit sur mes lèvres .. « sauter sur tout ce qui bouge? Non , pas vraiment non .. Mon lit est vide depuis 6 mois déjà .. en même temps, je préfère cela à 5 ans d'un lit remplit de mensonge et de manipulation .. Surprise? .. tu vois bien que tu ne sais rien de moi .. » Je me rapprochais d'elle au maximum, la faisant reculer peu à peu jusqu'au bord de la piscine .. « Tu veux savoir où est sa mère? Très bien, ouvre grand tes oreilles .. Sa mère est partie avec son petit copain à Las Vegas après m'avoir manipuler pendant 5 ans en me faisant croire qu'elle m'aimait alors qu'elle m'utilisait pour me voler mes notes de cours de médeçine et les revendre pour s'acheter de la drogue. Je l'ai aimer à en mourir et elle est partie en me laissant avec la petite .. j'ai été idiot de lui faire confiance , mais jamais, jamais, je ne serais assez idiot pour ne pas refaire confiance à une autre femme .. si elle veut de cette confiance .. elle m'a tout prit .. mon futur, mon métier, mon cœur .. ma réputation .. elle m'a détruire .. alors ce n'est pas avec ton statut de petite instructrice de natation que tu peut te permettre de me mettre un étiquette .. renseigne-toi avant de parler .. » Je pris encore un pas vers l'avant, approchant mon visage du sien alors que ma respiration accélérait sous l'effet de la tension qui c'était installée. Je vis son air changer et je savais qu'elle se sentait tomber vers l'arrière. Juste au moment où elle allait tomber dans l'eau, je rattrapais son bras, la retenant à moité dans le vide .. « Et toi? .. quel secret cache-tu? .. » Un sourire malicieux s'inscrivit sur mes lèvres alors je je bougeais rapidement, plongeant vers l'avant en l'entraînant avec moi dans l'eau. Le jeu ne fait que commencer ..
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Ane-Lærke Nielsen
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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyMer 30 Avr - 20:43



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Il s'embrase face à tes propos. Tu le sens bouillir de colère, son regard se noircit peu à peu. Tu l'a cherché et tu l'a trouvé. Tu as réussis à le faire réagir, mais maintenant, c'était à son tour de te faire du mal. Tu l'as atteins en plein cœur en prenant pour argument les origines de sa fille. C'était à tes yeux le seul argument sur lequel tu pouvais réellement te baser. Non pas parce que tu voulais savoir si la petite Léann avait une mère présente dans sa vie, mais plutôt pour savoir si ce grand brun avait une femme dans sa vie. Et c'était tout là la différence. Ce méchant loup passe du rire aux larmes et des larmes au rire. Que tu te mêles de ce qui te regarde, voilà ce qu'il vient te dire. « Oh bien sûre, pardon d'avoir sauvé la vie de ta fille. » Voilà de quoi tu te mêles. De tes propres affaires, de ton propre boulot. Tu ne fais que ton boulot, alors qu'est-ce qu'il vient te jeter ça à la gueule. « Promis, la prochaine fois, tu te débrouilleras, d'accord ? » Tu le regardes les yeux dans les yeux, avec ton air sérieux. Quel ingrat ce type. Un œil constant sur elle, qu'il te laisse rire quelques minutes. L'accident était justement survenu parce qu'il ne la surveillait pas suffisamment. « Peut-être que t'as appris de ton erreur, mais ça reste mon boulot de surveiller les gens. Et en l’occurrence, on ne laisse jamais son bébé seul. » Connard. De plus, un bébé, ça grimpe, ça rampe et ça touche à tout. C'est connu. Alors oui, si elle dort, elle ne risque peut-être pas grand chose, mais on sait jamais ce qui peut arriver. Et sur ce point, il ne pouvait pas continuer à t'en vouloir. Il savait que t'avais raison. Il connaissait tes intentions vis à vis de sa fille, que tu serais là pour la protéger, pour lui sauver la vie de nouveau, s'il le fallait.

Ta petite danse achevée, quelques pas effectués pour t'éloigner de cette homme, tu le regardes. Et sans parler de la musique qui continue de jouer. Tu ne sais pas d'où elle vient. Il te suit, il te répond. Il est fou de colère. Il t'en veux, oh ça oui. Il t'en veux énormément pour ce que tu viens de dire. Les préjugés de la société, voilà donc son premier argument ? On dirait qu'il plaide non coupable. « Ane. Et d'abord, pourquoi ce rendez-vous ? J'ai jamais voulu d'un rendez-vous. Mais je pensais que ce serait sympa, que peut-être... Ouais effectivement, je me fis aux préjugés et alors ? T'as pas été foutu de dire un mot à ce dîner. Alors, conclusion.. soit t'es le mec le plus timide et emmerdant qu'il existe sur cette Terre. Soit t'es un de ces couillons qui drague à tout vas. » Et v'lan. Bon okey, peut-être que tu le voulais ce rendez-vous, un peu de mensonge ne fait pas de mal, si ? « Couillon, c'est mieux qu'emmerdant, nan ? » D'accord, là tu commences vraiment à être une fille horrible. Tu l'attaques alors qu'il essaye de se justifier, mais en même temps t'avais de quoi. Tu perdais ton temps avec lui. Qu'est-ce que t'allais y gagner ? Juste une engueulade, des reproches, des coups mal encaissés. Et puis ? Il avance et se rapproche peu à peu de toi, alors tu continues de reculer. Mais tu sens le sol froid et humide sous tes pieds. Et il continue à se justifier, à te raconter sa vie. Il affirme n'être pas comme les autres. Qu'il n'a pas eu de femme dans son lit depuis six mois. Pardon pour toi, penses-tu en décrochant un petit sourire malicieux. Surprise? .. tu vois bien que tu ne sais rien de moi .. Il marque un point. Tu ne sais pas grand chose de lui finalement. Il est seul et désespéré. Alors quoi, t'es là pour lui changer les idées au juste ? Ou pour lui donner un peu d'amour peut-être ? Ouais tiens, peut-être qu'il veut ton attention, peut-être qu'il veut que tu l'apprécie à sa juste valeur. Mais pourquoi donc, tu ferais ça ? ... Et il continue son récit. T'as l'impression que ça prendra pas fin avant longtemps. Il te raconte sa vie, il te raconte tout. Comme où est la mère de Léann. Bon t'as posé la question, il ne fait qu'y répondre. Mais il te parle d'elle, du mal qu'elle lui a fait. Qu'elle a abandonné son enfant, qu'elle est partie loin avec un autre type. Une salope quoi. La conclusion que tu retiendras, la voilà. La mère de Léann était une salope. Et toi, petite Ane, tu venais de te tromper sur l'américain. Il n'y était pour rien dans tout ça. Quoi que. « Si elle est partie, elle avait peut-être une raison tu crois pas ? » Comme ne pas vouloir rester enfermée avec un mari et un gosse à vingt-cinq balais. Ou peut-être bien qu'elle ne l'aimait pas. Qu'elle ne voulait pas du gosse. Il voulait tourner la page, ça se voyait. Ça se ressentait dans ses propos, dans sa voix. Il voulait un peu de bonheur, une petite part du gâteau. Une petite place dans le cœur d'une femme, il voulait faire confiance de nouveau. Rendre une femme heureuse. Recommencer, mais sans faire les même erreurs que dans le passé. « Peut-être que j'ai pas le droit de te coller une étiquette sur le front, mais un homme comme toi. Regardes toi Rae. T'as rien du type adorable et sympathique. Je sais que c'est mal de juger sur l'apparence, mais regardes-toi bordel ! » Un peu de franchise dans toutes ses paroles échangées. Ça fait du bien, tu prends un ton plus calme, plus doux. Mais lui, il continue de s'avancer vers toi. En fait, il se colle discrètement à toi. Tu sens que ton pied a atteins le bord de l'eau. Tu commences à partir en arrière quand une main agrippe ton avant-bras. Il te retiens un instant. Le secret que tu caches, de quoi il parle ? T'es pas une femme à secret, t'as rien à dire là-dessus. Ou en tout cas, ça te paraît pas clair là tout de suite.


Il plonge, t’entraînant avec lui. Et par malchance, bien sûre, tu te retrouves pas très loin de lui. Dans ses bras en fait. Et ça, ça te rend fragile. Alors, l'air de rien, tu le repousses. Tu exerces une pression sur ses pectoraux pour le repousser en arrière. Et voilà que t'es trempée, dès le matin. Tu balayes les cheveux qui viennent se coller sur ton visage. « Bravo, tu m'as mise à l'eau. T'es fier ? » Prononces-tu, l'air un peu vexée. Trempée de la tête au pied, ton short avec. Pour pouvoir le laisser sécher, tu décides de le retirer. Un peu maladroitement même, mais tu parviens à l'enlever. Tu vas le déposer sur le bord. En maillot de bain, tu restes dans l'eau. Tu reviens vers lui. Ton air s'adoucit, ta voix également. Ton regard s'éclaircit et alors tu décides de te laisser aller. Parce que t'en a marre de te battre, que tu tiendras pas plus longtemps face à lui. Il ne gagnait pas, mais toi, petite Ane, tu avais besoin de déballer ce qui pesait sur ton petit coeur. Tu t'étais trompée sur lui. Tu ne le connaissais pas. Il avait assez souffert comme ça. Alors. « Pardon, » dis-tu finalement en baissant la tête. Tu te brûles les ailes, petit papillon. « Je doute pas que tu sois un père génial avec ta fille ou quoi que ce soit d'autre, d'accord ? Mais je comprend pas... » Et qu'est-ce que tu comprends pas, ma petite ? « Pourquoi moi ? » Tu prends un risque là. « Je suis pas le genre de fille qui se laisse faire. Tu vois, les hommes me font plus peur qu'autre chose. » Et maintenant, t'as juste envie de te terrer au fond de ton trou, de sortir de la piscine, de courir et t'éloigner de quelques kilomètres. Mais non, ce que tu fais ? Tout à fait le contraire. Tu lui ouvres ton cœur, tu lui parles de toi. De ce qu'il pourrait comprendre comme étant ton véritable secret. Que tu as peur, peur de lui, peur des hommes. Et que tu ferais certainement mieux de partir. Pourtant, tu te rapproches de lui, tu avances dans l'eau assez facilement. Tu te places devant lui et tu l'observes quelques secondes. Tu observes l'eau ruisseler sur son torse et goutter de son menton. Il est plus grand que toi, d'une bonne tête. Tu déposes l'une de tes mains sur son épaule et tu lui dicte de s'abaisser à ta hauteur. En fait, non, tu l’entraînes vers toi. Et dans les quelques secondes qui suivent, tu te décides à déposer tes lèvres sur les siennes. Ne te restait plus qu'à espérer qu'il ne t’envoies pas dans les roses, après cela.
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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyJeu 1 Mai - 1:04



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Elle n'avait pas le droit de me faire du mal de la sorte en parlant de Léann. Elle n'était pas stupide pourtant, elle m'avait l'air d'une fille très intelligente, trop intelligente d'ailleurs pour ne pas se douter qu'un homme s'occupant autant d'un bébé devait être un père célibataire .. J'aurais pu l'être le pire, si je n'avais pas tu mes envies de retrouver Danielle pour l'assassiner. J'avais pourtant réussit à contenir mes pulsions et faire le mieux de ce que je pouvais dans ma situation avec la petite. Depuis 6 mois, Ma vie avait tournée autour d'elle, de ma sœur et de mon métier. J'avais tout fait pour oublier les filles et l'existence d'une autre personne à l'extérieur qui pourrait me faire ressentir les véritables sentiments que l'on ressentaient quand l'amour régnait entre deux personnes. Cette fille ne réalisait pas l'étendue du pouvoir qu'elle avait sur moi. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi depuis la première fois qu'elle était entrée dans cette piscine et qu'elle avait donnée la leçon de nage. Ce jour-là, j'avais eue une petite secondes d'inattention et Léann c'était retrouvée sous l'eau .. Ane avait été là au bon moment et elle avait sauvée la vie de ma fille, mais à présent, j'étais très prudent et j'avais un œil constant sur ma fille. Je détestais que les gens me sous-estime avec elle et malheureusement pour elle, Ane n'y échappait pas. « C'était une fois .. ça n'arrivera plus. » Quand ont me reprochait de mal faire mon rôle de père parce que j'étais seul pour m'occuper de la petite, je devenais rapidement mauvais et j'avais tendance à dire des choses que je ne pensais pas vraiment mais qui sortaient toutes seules .. à ce moment-là, ce fut un de ses moments .. « Elle est seule quand elle dort dans sa couchette. Elle pourrait s'étouffer là et je ne m'en rendrais jamais compte. Je ne suis pas avec elle 24 heures sur 24. Est-ce que ça m'empêche de l'aimer à en mourir et de vouloir donner ma vie pour elle? Non. Ma fille , je l'aime comme une partie de moi et jamais .. jamais je vais lui faire du mal volontairement .. je te remercie de lui avoir sauver la vie, mais j'apprécirais que tu soit moins sur mon cas Ane, vraiment .. » Je ne lui en voulais pas, de vouloir protéger ma fille, mais justement, ce n'était pas SA fille. C'était la mienne et ça commençait sérieusement à me soûler l'attitude que pouvait avoir Ane envers moi depuis cet accident. Elle devait comprendre que c'était ma première expérience en tant que père et que j'étais humain moi aussi. J'étais maladroit au naturel et je me comptais déjà chanceux d'avoir pu garder ma fille après les heures passées à la cour alors qu'on menaçait de me l'enlever. Je ne voulais pas en vouloir à Ane, mais elle devrait apprendre à être moins envahissante. Montre-lui, défends-toi, tu n'est pas un bon à rien .. tu es Raeburn .. tu es le Raeburn.

J'avais beau lui en vouloir, elle m'hypnotisait. Je devais faire de mon mieux pour conserver ma colère et ne pas lui sauter dessus sur le champ. Elle me reprochait d'être un coureur de jupons, mais elle ne m'aidait pas à fausser cette affirmation. Danielle avait opter pour la même technique à l'époque quand elle m'avait remarquée. Ane pourtant, je savais que ce n'était pas méchant. Elle était déstabilisée et agissait comme cela pour me provoquer, me mettre à vif et tenter de pousser à lui donner raison .. ce qu'elle n'avait pas et n'aurait jamais. « Tu sais pourquoi j'ai rien dit à ce dîné? Parce que j'étais mort de trouille. Les souvenirs de mon ex me sont revenus en mémoires et j'ai bloqué. Je suis certain que tu n'es rien comme elle .. mais c'est moi. J'ai souffert et je souffre encore aujourd'hui. La blessure est moins pire .. et tu sais depuis quand? .. depuis que j'ai posé le regard sur toi .. toi Ane .. Je ne suis pas le timide et je ne suis pas le couillon .. je suis un juste milieu de tout .. tu veut savoir ce que je suis? Je suis un excellent comédien. La seule différence est que je joue pour me protéger et non pour faire mal aux autres .. » Je lui mettais la vérité en face et je voyais très bien qu'elle n'aimait pas cela. Eh, je suis désolé petite, mais parfois, dans la vie, il faut savoir lâché son comportement de princesse et faire face à la réalité. « Ça dépends du moment .. et de la personne .. » Je ne savais pas pourquoi je lui racontais tout cela. La seule chose que je savais c'était qu'elle m'avait poussée à un point où tout sortait sans même que je puisse m'en empêcher. Je ne savais pas ce qu'elle avait de plus que les autres, mais elle était arrivée à me faire dire des choses que je n'avais même pas encore dit à ma sœur. Ane avait le don de faire vibrer quelque chose en moi qui me donnait envie de m'ouvrir et de ne plus avoir peur d'être moi-même. Toute ma vie c'était résumé à surveiller ce que je disais et ce que je faisais autour des autres et ça avait été pire autour de Danielle. Je n'avais jamais pu être moi-même avec elle et ça me faisait drôle de retrouver des sensations que j'avais perdus avec elle. De voir que j'étais capable de la faire hésiter, cela me plaisait. Je ne voulais pas avoir de dominance sur elle, mais de voir que nous pouvions tout les deux avoirs un certain contrôle sur l'autre me plaisait. Je savais très bien qu'elle ne voulait pas se mouiller et la forcer à le faire pourrait lui prouver que je ne lui voulais pas de mal en quelques sortes .. Je voulais qu'elle me fasse confiance et je devais lui prouver qu'elle le pouvait. « Elle n'avait plus besoin de moi. Elle n'avait plus de note de cours à vendre et un gosse à charge, ça brûlait ses maigres économie pour sa drogue. En plus elle m'a trompée peu après la naissance de la petite .. un riche qui lui payait sa drogue en échange de sexe .. je sais pas si c'est assez clair que je servais plus à grand chose? .. » J'avais beau me faire du mal en parlant de toute cela, j'en étais à un point où ça devait sortir .. tout. Elle voulait savoir et elle savait maintenant. Elle était entrée dans ma vie qu'elle ne le veuille ou non. « Tu sais pourquoi j'ai l'air de ça? Parce que je plaisais pas aux autres en aillant l'air d'un premier de classe. Je me suis fait foutre des râclés adolescents parce que j'avais les meilleures notes de ma classe et que les autres n'acceptait pas ça .. et comme j'avais pas la chance d'avoir un cul et une poitrine de rêve pour faire contre-poids bah .. j'ai finis par me soûler des coups et j'ai commencé à m'entraîner .. puis j'ai virer comme cela .. j'ai encore des lunettes .. mais je ne l'ai portent plus parce que les gens portent un jugement encore aujourd'hui et que je ne sais plus comment être moi-même .. » J'avais le choix en m'adapter ou périr .. j'ai choisis la vie. Elle c'était adouçie, mais elle n'allait pas échapper à la piscine. Je voulais qu'elle se sente vulnérable et lui prouver que jamais je ne laisserais se faire de mal. Elle pourrait tomber et je serais toujours là pour la rattraper et m'assurer qu'elle respire encore à nouveau.

Quelques secondes à l'avoir dans mes bras suffisent pour m'apercevoir que ça la déstabilise. Elle s'éloigne prestement et un petit sourire en coin apparaît sur mon visage s'effaçant immédiatement pour éviter de redémarrer le débat et envenimer la situation plus qu'elle ne l'est déjà. « Très, merci de ne pas te venger avec une superclaque en tout cas .. » Cette fois-ci, le sourire ne s'efface pas. Il n'est pas moqueur, ni en coin, mais sincère. Je suis juste soulagé qu'elle ne soit plus en colère . Je détestais la voir en colère et son faux air vexé avait le don de la rendre encore plus mignonne. La suite, je ne m'y attendais pas. Le secret venait de tomber. Peur? Voilà pourquoi elle avait ce préjugé présent dans son esprit. Ce qu'elle venait de me confier là prouvait qu'elle avait beaucoup plus confiance en moi que je le croyais .. « t'en fait pas .. il fallait que ça sorte de toute façon .. » Ça y est Raeburn .. tu peut être toi-même .. « Je ne sais pas .. tout ce que je sais, c'est que tu es la seule chose à laquelle je pense quand je me réveille les matin de cours et que tu me hante l'esprit 75 % le reste du temps .. le 25 % restant quand je travaille et quand je dors .. et encore là, il y à un 10 -15 % que je ne met pas dans le 75 % .. » Je savais que ça avait l'air compliqué comme cela, mais réduit au plus simple, j'aurais tout simplement pu dire qu'elle était ce à quoi je pensais en permanence .. et que ça me fichait la trouille. « Pourquoi? .. as-tu rencontrer des salauds dans ta vie? .. en tout cas sache que je suis pas et ne serait jamais un de ces hommes. » Ce qu'elle fit ensuite me paralysa sur place. J'avais l'impression que si je bougeais, elle allait prendre la fuite et ne voudrais plus jamais revenir vers moi. Nos regards ce croisèrent et je sentis ma respiration s'accélérer, en unisson avec les battements de mon cœur. « Mais qu'est-qu .. » Je n'ai pas le temps de parler qu'elle dépose ses lèvres contres les miennes après m'avoir abaissé à sa hauteur. Pendant quelques secondes, mes bras pendent le long de mon corps et ne bougent pas. Puis alors que je réponds doucement à son baiser, mes mains montes à son visage, doucement puis alors qu'une reste là, l'autre descends doucement se percher au milieu du dos de la brune puis avec hésitation sur sa hanche gauche. Je ne sais pas si elle me le permet, mais bon .. je suis perdu dans le moment et je dois dire que le côté rationnel de mon esprit est disons .. embrûmé pour le moment .. Ne réfléchis pas .. laisse le mouvement te guider ..
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Ane-Lærke Nielsen
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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyJeu 1 Mai - 16:21



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Tu te mets à découvert dans les bras de cet homme. Tu te met à nu en parlant de ta peur. Tu as peur de lui, peur de ce que tu pourrais ressentir en te laissant aller. Tu as peur de souffrir, peur de tomber amoureuse, peur de lui laisser une place dans ta vie. Et encore là, tu as peur rien que d'y penser. Tu es comme une gamine apeurée devant un inconnu. Comme le petit chaperon rouge face au grand méchant loup. Tu as juste envie de partir loin, de t'éloigner, de te défaire de son emprise. Il te tient dans ses bras si précautionneusement, il est doux. Il est franc. Il est sincère. Quand tu déposes tes lèvres sur les siennes, tu n'as qu'une envie, c'est qu'il te rende ton baiser. Et encore là, tu es effrayée à l'idée qu'il te repousse, pour toutes les horreurs que tu venais de lui dire. Tu comprendrais son geste s'il l'effectuait, mais ça te ferait quand même du mal. Tu ne t'es jamais comportée comme cela avec un homme, jamais tu n'as sauté sur les lèvres de celui-ci. C'était pas ta façon de faire. Tu restais toi-même d'habitude, tu restais la petite fille fragile et apeurée. La jeune femme sincère et qui attend toujours le jour où son prince viendra. Celle qui attend que le bonheur vienne frapper à sa porte, celle qui n'est pas du genre à tout précipiter inutilement. Et heureusement, pour toi, pour ton petit cœur blessé déjà, il prolonge ce baiser. Un premier baiser qui te collera le sourire aux lèvres. Il passe une main sur ta joue et alors ce baiser devient plus passionné qu'avant. Tu sens l'une de ses mains venir se loger au creux de tes reins pour finir son chemin jusqu'à ta hanche gauche. Et c'est à ce moment-là que ta peur commença à s'estomper peu à peu. Tu te sentais agréablement bien près de lui. Tu te colles contre son torse juste pour être encore un peu plus proche et tu passes l'une de tes mains derrière sa nuque. Tu t'agrippes à lui avec envie et passion. Mais quand ce baiser prit fin, alors tu le regrettais déjà. Tu regrettais qu'il est pris fin, que tes lèvres ne soient plus siennes et que les siennes ne soient plus tiennent. Méli-mélo, tu voulais l'embrasser de nouveau mais tu te retiens. Tu poses ta tête sur son épaule à la place et tu lui déposes un petit baiser dans le cou. Petit baiser tout mignon, doux et véritable. Affectif et tendre à la fois. « Je me suis trompée sur toi, » chuchotes-tu au creux de son oreille. Tu repenses à ce qu'il t'a dit précédemment, avant que tu ne l'embrasses. Comme une folle. Qu'il pensait à toi, la plus grande partie de son temps. C'était mignon à penser, tu ne sais pas comment il pouvait autant penser à toi, mais tu trouvais cela mignon. Il avait raison, tu te trompais sur lui, en tout point, de a à z. Il n'était pas comme tes ex. Il était différent, il dégageait quelque chose de rassurant. Et c'est sûrement le fait qu'il soit père qui adoucissait autant ses traits. Il a vécu de mauvais moments lui aussi, il avait été abandonné par la femme qu'il aimait, par la mère de Léann. Elle s'était servie de lui, et rien que de savoir cela, tu étais énervée. Comme pouvait-on faire mal à ce point à la personne que l'on aimait, à celle avec qui on partageait sa vie ? « Je te demande pardon. Je suis certaine que ta fille sera une petite fille géniale plus tard, même si sa mère n'est plus là. » Continues-tu doucement. « Elle ne vous mérite pas. D'ailleurs, je comprends même pas comment on peux abandonner son enfant. » Tu relèves doucement la tête et tu plonges ton regard dans le sien. « Un petit ange comme ta fille ne mérite pas une mère comme elle. Je préférerais mourir que d'abandonner mon enfant comme elle l'a fait. » Puis tu te rends compte que tu remues un peu le couteau dans la plaie, alors tu changes de conversation. « T'as pas besoin de jouer avec moi, d'accord ? Restes comme tu es. » Les autres ne l'aimaient pas comme il était au naturel, c'est pour cela qu'il est devenu celui qu'il est maintenant. Il doit faire quelque chose comme deux ou trois fois ton poids. Du muscle partout. Sa carrure plairait à n'importe quelle femme, faut pas se le cacher. Et à toi aussi, petite Ane. Tu passes ta main sur son torse et tu t'arrêtes au niveau de ses pectoraux. « Je t'ai jugé trop vite. » Tu renouvelles tes excuses. « J'ai peur Rae. » Dis-tu sur un ton un peu désolé. Tu baisses également les yeux. Tu ne veux pas le dire à haute voix, mais tu as peur d'être aimé. Tu as trop souffert par le passé et tu ne veux pas que ça recommence. « J'ai pas eu beaucoup de chance jusqu'à maintenant. J'ai beaucoup souffert aussi. C'est sûrement pour ça que j'ai autant peur de toi. » Tu baisses encore plus la tête, tu l'enterres presque au fond de ta poitrine. « Je préfère me concentrer sur mon travail que de penser aux hommes. Tu vois, Rae, t'es pas le premier à m'aborder dans cette piscine. Je me vante pas, loin de là, mais je n'aime pas ça. Attirer l'attention, qu'on me regarde comme ils le font, je n'aime vraiment pas. Mais toi, tu es le premier auquel je m'intéresse. Je crois que ta fille à un rôle là-dedans. Elle me fait craquer et ça me rend faible face à toi. C'est peut-être fou à dire, mais je l'apprécie vraiment. » Tu re-plantes ton regard dans le sien. Un peu de sincérité dans ce monde de brut, vous fera du bien. « Maintenant, je sais que tu as souffert aussi, que tu es différent des autres. Mais je ne suis pas sûre d'en être capable... » Tu commences à perdre le fil de tes idées. Tu viens lui dire que t'as peur de lui, mais que tu l'apprécie. Et puis, deux minutes plus tard, tu viens lui dire que t'as pas envie de rester près de lui et encore moins envie de lui laisser une place. Tu confonds tout, tes sentiments, tes envies, tes pensées. Tes mots s'entremêlent, tes idées s'entrechoquent.

Tu te défais de son étreinte et tu recules un peu. Tu t'éloignes de lui, tu gagnes l'autre côté du bassin. Tu nages jusqu'à ne plus avoir pied. « Viens me chercher... » lui lances-tu alors, un grand sourire scotché aux lèvres. L'heure tourne peu à peu, mais il n'y a pas encore de bruit suspect qui pourrait mettre fin à votre petite escapade dans le bassin. Tu te places dos contre le mur et tu l'attends. Qu'est-ce que tu pourrais bien faire maintenant ? Tu l'observes attentivement. Ce type te rend folle, petite Ane. Son histoire te touche, sa carrure d'athlète t'émerveille. Et toi, t'es juste là, à ne pas savoir quoi faire, à ne pas savoir ce que tu veux vraiment. Si tu le veux lui ou pas. Tu es perdue mon enfant, tu ne sais pas quoi ressentir à son égard et c'est ce qui rend tout cela plus compliqué. Et tu ne sais pas non plus ce que lui veut. C'est pas clair dans ta tête. Et quand bien même il te ré-inviterait à un rendez-vous à ses côtés, tu ne saurais pas quoi lui répondre. « Pourquoi m'avoir invité la dernière fois ? Qu'est-ce qui t'as poussé à le faire ? » Tu es curieuse ma petite, et tout le monde sait que la curiosité est un vilain défaut. « Je pose trop de question, on est d'accord. » Le rouge te monte aux joues et bien plus vite que tu ne le penses, d'ailleurs. Te voilà rouge écarlate face à lui, alors que tu commences à avoir froid dans l'eau. Quand enfin il t'a rejoins de l'autre côté du bassin, tu viens immédiatement te blottir contre lui, lui faisant comprendre que tu avais froid. Tu commençais même à trembloter. « Je crois que je vais aller me sécher et enfiler quelques vêtements. » Dis-tu doucement, toujours blottie contre lui, la tête posée contre son torse.
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Raeburn Gallagher

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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyVen 2 Mai - 0:49



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La changement soudain d'attitude d'Ane m'intriguait tout de même. Je compris pourtant ce qui l'avait poussé à se méfier de moi et honnêtement à sa place, j'aurais fais la même chose. Je ne pouvais définitivement pas lui en vouloir après ce qu'elle venait de me confier. Ça semblait ridicule pour la plupart des gens, mais moi, je comprenais sa peur parce que la déception et l'abandon, j'avais ocnnu cela trop de fois dans ma vie. Tomber amoureux, c'était un peu comme laisser entrer un étranger chez soi et le laisser s'installer pour un bon moment. Ont apprenait à le connaître à lui faire confiance, et puis graduellement la relation se développait et l'étranger était devenu la personne la plus précieuse que l'on avait dans notre vie. Ont avait l'impression de ne pas pouvoir vivre sans lui et le futur était impossible à imaginer sans lui dedans. Pourtant, avec Danielle c'était le problème que j'avais eu. Jamais n'avais-je pu imaginer quoi que ce soit l'impliquant dans une vie future, plus sérieuse. Avec Ane, c'était tout le contraire. Dès la seconde où je l'avais vu, je m'étais imaginée la jeune femme interagir avec son propre enfant. Si elle le traitait comme elle traitait Léann en ce moment, ce bébé serait le plus heureux du monde. Quand elle posa ses lèvres contres les miennes , ce fut comme si le temps venait de s'arrêter. Jamais au grand jamais n'avais-je ressentit cela avec Danielle. Avec elle, c'était sauvage, c'était animal .. tandis qu'avec Ane .. c'était tout sauf descriptible. J'avais des milliers d'émotions qui me traversaient le corps et à ce moment là, la seule chose que je voulais, c'était ne pas l'effrayer en répondant trop vivement à son baiser. Je me vis le plus doux possible, tout en tâchant de lui montrer que je n'étais pas là seulement pour profiter d'elle. Je voulais qu'elle se sente femme avec moi, mais aussi qu'elle réalise à quel point elle était magnifique et le pouvoir qu'elle avait sur moi. En un claquement de doigts elle pouvait me mettre à genoux et ça, elle le savait parfaitement. Je restais le plus doux et le plus tendre possible, ne voulant pas lui donner de fausse impressions que je n'avais même pas. Elle était tout simplement parfaite. Déjà, je me voyais la chérir jusqu'à la fin de nos vies, lui donner tout ce qu'elle méritait et finalement avoir la fin heureuse que nous méritions. Je la connaissais à peine, mais je voulais apprendre à la connaître, elle et ses moindres petits défauts tout comme ses qualités. Nous avions tous des points forts et des points faibles. C'était normal, puisque nous étions humains. J'étais prêt à l'accepter telle qu'elle était et ça, les gens qui faisait cela qui faisait cela était de plus en plus rare aujourd'hui. Je comptais bien prendre mon temps avec elle et si elle m'en laissait la chance je voulais lui montrer que le prince charmant existait réellement. Mon cœur battait fort dans ma poitrine quand nous nous séparâmes finalement. Elle posa la tête sur mon épaule et je déposai un baiser sur sa tempe, tentant de la rassurer, frissonnant au petit baiser qu'elle me déposa dans le cou. « Ce n'est pas de ta faute .. tu es humaine, tout comme moi .. je m'excuse de m'être mit dans cet état et de t'avoir effrayé si je l'ai fait .. » Quand je disais que je pensais à elle en tout temps, c'était vrai. Elle était toujours présente en sourdine dans mon esprit et cela avait le don de me rendre fou. Peu importe la situation, je trouvais le moyen de la ramener à mon esprit et je ressemblais de plus en plus à un animal coincé dans une cage trop petite. Quand j'arrivais à me la sortir de la tête, c'était parce que je n'en avait vraiment pas le choix. Maintenant que j'avais goûté à ces lèvres, je ne savais plus si je serais capable. Je me rendais compte que Danielle ne m'avait jamais aimé et que moi non plus d'ailleurs. J'étais tombé amoureux d'une illusion trop belle et extrêmement blessante. « Danielle aurait finit par partir de toute façon. Léann n'aurait jamais eue sa mère complètement et je préfère largement qu'elle soit partie si tôt dans la vie de la petite .. ça me permettra de lui offrir un meilleur départ dans cette vie .. » Je soupirais doucement, resserrant doucement mon étreinte autour de la brunette « Je ne comprends pas plus que toi .. je voudrais .. mais je ne peux pas. » Je ne voulais pas repartir le débat, mais elle s,amusait un peu trop avec le sujet là. Elle sembla le comprendre rapidement car elle me changea rapidement les idées en passant sa main sur mon torse. Un petit sourire s'inscrivit sur mes lèvres alors qu'un frisson parcouru mon torse et que je me penche pour déposer un baiser sur son nez. « Tu n'as plus à avoir peur avec moi .. je te promet que je ne laisserais plus jamais personne te faire mal .. et le jour où je te ferais mal , je saurais que c'est moi qui est en tort .. car faire du mal à une créature aussi pûre que toi , c'est un crime .. » Je passais une main dans ses cheveux doucement, tentant de la rassurer alors qu'elle ce confiait. Le fait qu'elle s'ouvre de cette manière me réchauffait le corps et mon être tout entier .. jamais au grand jamais une fille ne m'avait ouvert son cœur de cette manière. Je ne pouvais pas la laisser me filer entres les doigts. Elle était pour moi celle-là, je le sentais .. mon cœur me criait de ne pas la lâcher .. « Ane écoute-moi .. ces salauds ne te mérite pas .. je ne dis pas que je te mérite, tu es bien trop pour moi .. mais je serais honoré d'être celui que tu choisit si c'est ce que tu fait .. je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi Ane-Laerke Nielsen .. » Je venais carrément de lui dire que je croyais l'aimer et elle vint me casser les reins avec sa réponses. Je ne dis rien, mais elle jouait sérieusement avec mes émotions là .. Je baissais le regard vers l'eau, ne voulant pas que les larmes ne me montent aux yeux .. L'idée de sortir de la piscine de prendre ma fille et d'aller me réfugier dans le vestiaire me vint, mais non. Je ne pouvais pas faire comme j'avais fais au restaurant. Je ne pouvais pas la laissée s'échapper. Elle venait carrément de me donner une raison de ne pas la laisser allée. « Je ne suis pas dans ta tête moi .. je ne sais pas ce que tu veut .. » dis-je d'une petite voix en la sentant se défaire de mon étreinte.

Elle semble vouloir oublier ce qu'elle vient de dire et me lance un défi, celui de me lancer à sa poursuite et de l'attraper .. Surveille bien ce que tu me propose Ane .. Sans attendre, je plonge sous l'eau et je me dirigea vers elle, m'orientant sous elle, histoire de remonter juste en avant d'elle à une courte distance. Quand je remonte, mes bras se pose de chaque côté d'elle et nos visages ne sont qu'à quelques centimètres. Je ne résiste pas et je l'embrasse quelques secondes sans insisté. Libre à elle de me ramener contre ses lèvres si elle le souhaite. « Tu me plaît depuis la première fois que je t'ai vu Ane .. et pas seulement physiquement .. j'aime ta façon de penser et de parler .. tu es réfléchie et ton discours est concret .. tu n'est pas une nunuche et ça paraît .. tu es intéressante quand tu parle .. j'avais envie de te connaître plus et c'est encore le cas .. » Je pose doucement mon front contre le sien et je plonge mon regard dans le sien, tentant d'y lire quelque chose « Arrête .. tu es curieuse c'est tout .. je trouve cela plutôt mignon .. » Je la serra contre moi, comprenant qu'elle à froid. C'est vrai que l'entrée à l'eau avait été plutôt brusque .. « Tu reviendra chez moi après ton quart de travail? .. je vais te cuisiner un bon repas .. puis ont pourra regarder un film .. ma sœur n'est pas là puis de toute façon j'habite à l'étage de notre maison de ville .. dit oui, je t'en prie .. » Je ne savais pas si elle accepterait, mais j'espérais vraiment qu'elle me donne une chance de me rattraper. Toujours avec elle dans mes bras, je nageais jusqu'à la partie peu creuse et avec un petit élan, je la hissais en position assise sur le bord de la piscine. , lui déposant un baiser sur l'épaule en me hissant à côté d'elle.
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Ane-Lærke Nielsen
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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyVen 2 Mai - 2:18



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Humaine, tu l'es. Pour sûre et il l'a bien compris. Tu es vraie, sans faussetés dans ta façon d'être, dans ta façon de te comporter. Tu es gentille, aimable et surtout aimante. Tu es fidèle, sincère et compréhensive. Bien des qualités qui font de toi une personne adorable. Pure ? Si tu l'étais, peut-être bien. Peut-être bien oui que tu étais aussi pure que la rosée, aussi pure que la neige qui recouvre les sols l'hiver venant. Tu étais une personne adorable, autant avec les enfants qu'avec les hommes. En amour, quand tu te laissais aller à toutes ses choses-là, tu étais une femme extraordinaire. T'étais pas loin de la femme parfaite. Aimante, à l'écoute et même jalouse. Tu étais jalouse quand une femme s'approchait trop près de ton homme, jalouse quand ton homme en regardait une autre. Parce que ce que tu voulais à tout prix, c'était te protéger toi et ton petit cœur. Un cœur meurtri à plusieurs reprises et auquel tu ne voulais plus affliger de coup. « Je ne sais pas si c'est un crime, mais une belle connerie en tout cas. » Dis-tu doucement, en reprenant ses mots. « Je veux te faire confiance, vraiment. Mais je ne sais pas où j'en suis. » Tu plonges ton regard dans le sien, mais il finit par bien vite le fuir lorsque tu lui dit ce que tu ressens. Tu es abasourdie par ce qu'il vient de te dire là. Qu'il tombe amoureux de toi, peu à peu, mon enfant. Il t'aime. Et toi, tu es là, à douter. Tu joues avec ses sentiments et rien que d'y penser, cela te brise le cœur. Il baisse les yeux, il ne te regarde plus maintenant. Tu sais qu'il est peiné. Tu l'as blessé sans le vouloir. Alors, tu passes tes mains autour de son visage et vient finalement les poser sur ses joues. Tu lui relèves doucement la tête et tu cherches son regard. « Je ne peux pas te promettre une telle chose Rae. Mais, je vais essayer, d'accord ? » Tu le penses vraiment. Tu vas essayer d'en apprendre plus sur lui, voir celui qu'il est vraiment. Voir comment cela pourrait évoluer entre vous. Tu ne vas pas te hâter et lui dire que tu es amoureuse de lui, parce que ce ne serait peut-être pas totalement la vérité, mais tu essayerais de comprendre. Tu vas y réfléchir. Tu veux le connaître également, tu veux passer plus de temps en sa compagnie. Et avec sa fille aussi, parce que tu ne veux pas la laisser de côté. Elle vient avec lui et tu es prête à l'accepter. Mais cela de toute façon, il savait que ce n'était pas un problème.

Quand il te rejoins de l'autre côté, il le fis rapidement. T'as pas eu besoin de lui demander bien longtemps. Il te serre dans ses bras et cette étreinte te fit un grand bien. Et sans oublier ce baiser qu'il te donne. Un baiser bref mais agréable. Tu te sens aimée, tu te sens désirée. Cette sensation qu'il te procure te réchauffe à l'intérieur. Ton corps grelottant se blottissait alors contre le sien plus chaud. Il reprend ensuite la parole. Il te dit que tu lui plais, qu'il aime ta façon d'être avec lui, avec les gens. Que tu lui inspire de la sympathie et surtout qu'il a bien l'intention d'apprendre à te connaître. Tu sens là alors qu'il n'est pas près de te lâcher et qu'il serait là tous le temps. A y penser, cela te fit sourire. Il trouve cela mignon que tu sois aussi curieuse, et cela te fit rougir encore plus. « Arrête, je dois être rouge comme une tomate déjà. » Dis-tu en lui adressant une petite grimace suivit d'un petit sourire. Cela correspondait même plus à un petit rire étouffé. Quelque chose de petit, de mignon encore une fois, et aussi d'amusant. Il te regarde, les yeux dans les yeux, tels des amoureux. Tu te perds dans son regard, tu plonges dans ses prunelles noisettes sans faire trop attention. Tu y trouve quelque chose, comme un sentiment de sécurité. Tu es en sécurité avec lui, tu te sens protégée. Presque même intouchable par le reste du monde. Tu aimerais que ça dure encore quelques minutes, mais il te tire vite de tes pensées en t'invitant à venir chez lui après ton travail. « Chez toi ? » Tu baisses les yeux. Fais pas ta timide, mon enfant. Il vit avec sa sœur mais celle-ci ne sera même pas là. Raison de plus pour t'effrayer. Malgré qu'il t'ai prouvé précédemment qu'il n'était pas ce genre de type, tu ne savais pas quoi lui répondre. « Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je... » Tu t'interromps un instant et tu observes les traits de son visage. Oui, non. Oui, oh.. et puis non. Non, et puis .. merde à la fin. Quoi lui répondre ? Tu fermes les yeux et tu réfléchis un instant. A l'heure actuelle, ce qui te faisait le plus peur, c'était de tomber amoureuse de lui. Tu connaissais ses sentiments, tu savais qu'il ne te lâcherait pas aussi facilement. Ce serait également idiot de laisser passer ta chance avec lui. Mais, d'un autre côté, tu n'avais pas eu de relation depuis un petit moment. Et c'est ce qui te faisait peur, en plus de tes sentiments à son égard. Et si cela devenait trop intime entre vous ? Qu'il se passait quelque chose chez lui ? Tu te doutais que ça t'engagerait à quelque chose, peu importe quoi. Mais t'avais besoin de temps, pour toi, pour apprendre à le connaître. Pour tomber amoureuse. Pour éprouver un besoin de ce genre. Du temps, tu en voulais. « D'accord. » Tu souffles un coup, un petit coup et tu ré-ouvres enfin les yeux. Tu verras bien ce qu'il s'y passera. Et puis d'abord, peut-être que tu trompes, peut-être qu'il ne se passera rien d'autre que quelques baisers échangés. « J'espère que tu es bon cuisinier, parce que je vais mourir de faim sinon. » Dis-tu en rigolant, d'un rire mélodieux. « Je termine à treize heures. Je te rejoindrais après. » Tu te retrouves vite assise sur le bord de la piscine, très vite suivit par Rae qui vient déposer un baiser sur ton épaule. « Je reviens, je vais chercher une serviette. » Tu déposes à ton tour un baiser sur la joue du brun et tu te relèves en faisant attention à ne pas tomber. Tremblante et mouillée, tu te hâte à rejoindre le vestiaire pour attraper ta serviette. Tu l'enroules autour de toi, l'accrochant au-dessus de ta poitrine et tu prends ta veste en laine également puis tu retournes auprès de Rae. Ton short ne doit pas être sec alors inutile de le renfiler maintenant. Mais une fois que tu te sois séchée un minimum, tu renfiles vite ton débardeur, avec ta veste de laine par-dessus. Elle te réchauffera assez vite. Il fallait juste que tu sèches un peu et que tu t'habitues à la température ambiante de la pièce. Tu vas t'asseoir sur une chaise longue, à côté de celle où se trouve Léann et tu la regardes un petit moment dormir. Elle est craquante cette petite. Sa petite frimousse adorable te fit décrocher un sourire jusqu'aux oreilles. Tu détournes ensuite le regard vers le papa, non loin de là, et tu réalises la chance qui se présente à toi. Ce type te rendra heureuse quoi qu'il en soit, tu en étais persuadée. S'il était capable de s'occuper aussi bien de sa fille, alors il doit être capable d'aimer une femme. Et pour cela, tu lui accorderais une chance de trouver sa place quelque part dans ta vie et dans ton cœur.
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Raeburn Gallagher

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MessageSujet: Re: there's no place i'd rather be ★ raeburn.   there's no place i'd rather be ★ raeburn. EmptyDim 11 Mai - 20:22



we're a thousand miles from comfort, we have traveled land and sea.
but as long as you are with me, there's no place i'd rather be

Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, ah que la neige à neigé, au fond de mon jardin de gîvre, je déprimais .. Puis tu es arrivée et de ton doux sourire, tu as réchauffé mon cœur .. et revivre, je me suis sentis. Tout cela, j'avais envie de le dire. Ane me donnait envie de sortir tout les plus belles paroles du monde, mais je savais qu'avec elle, je n'avais pas besoin de sortir toutes ces fausseries pour la séduire. Avec elle, je pouvais être ce que j'avais tenté d'être avec Danielle, mais ce dont pourquoi je m'étais fait joué et manipuler en pleine face. Mes blessures étaient réelles et encore présentes, mais Ane était le baume cicatrisant dont j'avais besoin pour cessé de broyer du noir .. Je voulais avoir sa confiance, je voulais tout .. mais je ne pouvais pas trop lui en demander à la fois. Je devrais être patient, une chose que Danielle ne m'avait jamais montré. Avec elle, tout allait trop vite, et je n'avais jamais appris à savouré les petites choses de la vie. J'avais été empoisonné par son poison et petit à petit, mon corps c'était contaminé et de la haine envers moi c'était mit à se développer. Les insultes, la manipulation .. à chaque fois, ça faisait un peu plu mal et je me refermais sur moi-même, m'en voulant à moi-même alors que ce n'était pratiquement jamais moi la source du problème. « J'ai tellement vu de connerie que .. tu pourrait me sortir n'importe quoi et je n'aurais plus mal .. Ne te presse pas pour moi Ane .. je suis prêt à attendre aussi longtemps qu'il le faudra .. » Je ne sais pas si je l'ai effrayée ou surprise. Elle semble perdue, et ça me fait baisser la tête. Déjà, je la vois me filer entres les doigts et ça me déçois. Encore une fois, j'ai été trop rapide en affaire et je l'ai peut-être effrayée. Elle me fait pourtant rapidement comprendre le contraire en passant ses mains sur mon visage, doucement, tendrement. J'étais prêt à attendre et tout faire pour lui permettre de vivre heureuse. Je voulais la chérir et être là jusqu'à la fin .. elle me faisait soudainement sentir comme un homme nouveau .. j'avais l'impression qu'elle me permettait de respirer correctement comme à nouveau .. comme si le boulet que j'avais eu d'attacher à la jambe c'était détaché et qu'elle tenait le pouvoir de le rattacher autour de ma cheville .. elle était mon antidote .. ma raison de vivre .. « Je serais toujours là Ane .. toujours .. » Pour elle , j'étais prête à la laisser entrer dans ma vie et celle de Léann. Je savais qu'elle serait la femme parfaite pour servir d'exemple à Léann et de tout ce qu'une mère pouvait représenter, sans en être une pour autant. Elle était jeune, mais elle me donnait tout simplement plus envie de me lever le matin pour débuter ma journée du bon pied. Des jours des semaines, des années .. toute une vie .. j'étais prête à attendre .. à l'attendre elle.

Je ne voulais plus être loin d'elle. Quand elle était partie de l'autre côté et m'avait lancée l'invitation, je l'avais rapidement suivit, passant ses bras autour d'elle avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres, avant de me reculer doucement . J'avais envie de l'embrasser encore , mais en même temps son joli visage m'hypnotisait et de la voir se blottir contre moi en recherche de châleur me fit changer d'avis, voulant maintenant la protéger plus que tout. Je savais bien qu'il n'y avait pas de danger, mais si elle avait froid, c'était tout de même de ma faute. Je répondis à ses questionnement de manière honnête, lui décrivant ce que je recherchais chez une femme depuis le début, en parlant d'elle car je me rendais compte qu'elle était exactement ce je voulais. Je ne voulais pas de quelqu'un qui se laisse marcher sur les pieds. Je voulais quelqu'un qui écoutait, analysait et émettait son point de vue pour émettre un second avis et finalement prendre la décision avec moi. Je ne la connaissais pas beaucoup, mais pourtant j'avais l'impression de me retrouver devant la seule personne que j'avais toujours réellement connu. « C'est sexy le rouge .. ça te va bien en tout cas .. » Les prochaines minutes sont floues dans mon esprit. J'avais déjà entendu parler de cette chose, mais je ne l'avais jamais éprouvée avec Danielle. Je me disais toujours que ça viendrait avec le temps et que je n'avais pas à m'en faire mais .. Avec Ane, j'avais l'impression que ce lien était la chose la plus forte que je ne n'avais jamais ressentis. Plus aucun bruit sauf celui de nos propres respirations et les petits chignement indicatif du sommeil de Léann toujours endormir sur la chaise longue. Je ne sais pas pourquoi, mais encore aujourd'hui, j'ai encore l'impression que c'est ce moment-là qui à marquer le plus mon esprit les enfants .. je crois que c'est à ce moment là que j'ai su que votre mère serait la femme devant qui je mettrais le genou à terre un jour et avec qui je partagerais le privilège de devenir père à nouveau .. Mais n'allons pas trop vite .. revenons-en à ma demande toute simple, mais qui à l'époque avait effrayée la jeune fleur qu'était votre mère .. « Ane .. je ne vais rien tenter .. c'est juste une bonne bouffe entres amis avec une discussion et un film entres amis .. rien de plus, rassure-toi .. si tu ne veut pas, je ne ferais rien .. » Par sa réaction, je voyais bien que par le passé, elle c'était fait briser le cœur. Elle devait pourtant comprendre que je n'étais pas la pour lui briser une fois de plus, mais bine pour en prendre soin et l'aidée à retomber sur ses pattes , comme j'étais en train de le faire moi aussi. Je me détendis quand elle me donna finalement sa réponse et qu'elle sembla se détendre elle aussi. Je ne voulais la sentir crispée comme cela .. je n'aimais pas ça … Un petit sourire s'inscrivit sur mes lèvres quand elle commenta ma cuisine qu'elle n'avait même pas encore goûtée .. elle serait surprise .. « C'est ma mère adoptive qui m'a tout appris .. elle à des origines italiennes alors .. je ne me vante jamais mais ma lasagne est délicieuse .. » Je la déposais sur le bord de la piscine et elle partit dans le vestiaire alors que je me dirigeais vers la chaise longue où dormait la petite , histoire de prendre ma propre serviette, me séchant avant d'attraper la petite toujours dans sa serviette et de la blottir contre moi, m'allongeant sur la chaise alors que Ane revint et s'assit elle aussi, sur la chaise à côté Je déposais un baiser sur le front de ma fille avant de tourner la tête vers Ane et de lui sourire doucement. « Elle va être en feu pour le cours en tout cas .. elle à fait sa nuit complète et maintenant elle rajoute presque une heure et demie de plus .. attends toi à une tornade .. »
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