● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●  

i. barcelone

“Papa, papa !” Le soleil brillait. C’était une journée à couper le souffle, le genre où on a envie de se jeter dans l’eau en criant de bonheur, le soleil nous brûlant la nuque, la crème glacée fondant dans nos mains pour couler le long de nos doigts. Eleanore, enivrée par la chaleur, ne cessait de courir dans la villa louée par ses parents pour leurs vacances annuelles. C’était une petite fille de 7 ans, avec le coeur débordant d’espoir et les orteils ruisselantes d’énergie. Elle souriait toujours, cette petite, comme disait la femme de ménage qu’ils avaient à Copenhague. Ses longs cheveux bruns flottant derrière sa tête tel un drapeau, elle déposa finalement ses petits pieds sur la grande terrasse, appelant son père de sa voix d’enfant. Mais ce dernier ne tourna pas la tête à son nom, téléphone en main. Eleanore n’eut le temps d’apercevoir que son dos vêtu d’un polo rouge avant que sa mère ne la prenne par les épaules pour la faire virevolter vers elle. “Eleanore, combien de fois est-ce que je t’ai demandé de ne pas déranger ton père lorsqu’il est au téléphone ? Tu sais, son travail est très important, et il a besoin de rester concentrer.” Mais Eleanore avait déjà cessé d’écouter – en effet, combien de fois sa mère lui avait-elle dit cela ? Son paternel, un homme important, pour une raison qui échappait à son esprit d’enfant, elle ne le connaissait guère. Haussant des épaules, la petite fille rebroussa chemin pour retourner dans la villa, embêtant les domestiques pour qu’ils jouent avec elle, jusqu’à ce que Mia, la cuisinière, accepte de jouer à cache-cache. Ce soir-là, la petite Eleanore se coucha dans le grand lit de sa chambre temporaire les membres fatigués mais l’esprit en ébullition. Incapable de bouger pour avoir couru toute la journée, elle était cependant friande d’histoires avant d’aller dormir. Sa mère souria doucement à sa demande et pris place près d’elle sur les draps de coton. Elle lui raconta une histoire qui devint rapidement la préférée de la petite fille : une histoire de fleurs dansantes dans la nuit. Les yeux plein d’étoiles, Eleanore s’endormit sous le ciel étoilé d’Espagne, rêvant à la petite Ida et à l’étudiant.

ii. copenhague

“Tu veux que je te raconte une histoire ?” demanda Eleanore. Sa mère eut un faible sourire, ses lèvres sèches s’étirant aux paroles de sa fille. Cette dernière, rendant son sourire, serra sa main un peu plus fort. Cela faisait plus déjà cinq mois que sa mère était tombée malade. Une maladie inattendue, cruelle, indestructible. Rien à faire, sinon attendre, sinon espérer, sinon désespérée. Son père était en voyage d’affaires depuis des semaines, c’était Eleanore qui s’en occupait. Cela faisait bien son affaire, de toute manière. Qu’est-ce que son père aurait bien pu faire ? Il ne s’était jamais vraiment occupée d’elle en dix-huit ans, pourquoi est-ce que quoi que ce soit changerait ? Serrant les paupières, Eleanore tenta un nouveau sourire vers sa mère qui observait à présent le plafond d’un air absent. Elle perdait la tête, Eleanore le savait. N’importe qui la perdrait. La jeune fille s’affaira donc à raconter une histoire, une histoire de fleurs, de rêves, d’espoir, de bals. Elle ignorait même si sa mère l’écoutait, si elle l’entendait. Mais elle la raconta, la voix rouillée par un bonheur distant, par l’espoir effacé d’une famille soudée. Un jour – oui, un jour elle aurait sa propre petite famille. Elle en prendrait soin. Elle ferait à manger, aussi bien qu’elle le pourrait, elle les raccompagneraient à l’école, elle aurait des enfants à qui raconter des histoires. Ces histoires, qui étaient sa rédemption, la seule chose constante à qui elle pouvait s’accrocher, ardemment, ridiculement, mais ardemment. Eleanore, rêvassant à une vie plus simple, plus magique, raconta l’histoire à sa mère malade.

iii. odense

“Mais pourquoi est-ce que tu pleures ?” demanda Klemens, vaguement amusé. Eleanore lui jeta un regard exorbité, les yeux rougis par les larmes brûlantes au coin de ses yeux. “Pourquoi est-ce que tu ne pleures pas, plutôt ! C’est tellement triste !” Klemens éclata de rire, et elle lui jeta un regard noir. “Ce n’est pas triste, ils se retrouvent – regarde, ils sont heureux et tout le reste !” “Oui, mais après tout ce qu’ils ont du endurer !” répliqua-t’elle en reniflant, s’emparant d’un mouchoir pour essuyer ses larmes de crocodile. Le film se termina en un fondu au noir, et Eleanore laissa échapper un soupir bruyant. “Super, maintenant je vais avoir les yeux tout bouffis pour ma présentation demain” râla-t’elle, frappant l’épaule de Klemens du revers de la main. Ce dernier s’exclama. “Je te rappelle que c’est toi qui a insisté pour qu’on écoute ce film bidon. Et ta présentation ira très bien” répondit-il d’un air rassurant. Eleanore lui sourit en se levant, s’étirant avec un petit grognement. Le lendemain était une présentation importante pour un cours qu’elle devait absolument passer – absolument, si elle voulait son diplôme. Heureusement, Klemens avait été là pour la conseiller et elle se sentait plus ou moins confiante. Oui, heureusement que Klemens était là. Elle l’avait rencontré peu après son arrivée à l’université locale, alors qu’elle vivait une période sombre de sa vie. Sa mère ayant succombé à sa maladie un an auparavant, Eleanore s’était retrouvée toute seule dans la grande demeure familiale de Copenhague. Son père visitant une fois par trois semaine, si elle était chanceuse, Eleanore avait sombré. Solitaire, errant comme un fantôme, elle avait finalement décidée qu’il était plus que temps pour un changement. Le choix n’avait pas été difficile : elle devait suivre la magie. Elle avait donc choisi Odense, puis avait rencontré Klemens, et voilà que trois ans plus tard, tout était bien plus facile, tout en étant plus compliqué. Car oui, c’était inutile de le nier – Eleanore était amoureuse par-dessus la tête de son nouveau complice, mais loin d’elle l’idée de même le mentionner. Non, il ne fallait pas détruire ce qu’ils partageaient avec des fantaisies de petite fille de grande ville. Klemens était le prince charmant sur le grand cheval blanc – il l’avait enlevé de sa petite coquille, puis emmené avec lui dans une aventure extraordinaire. Il l’avait sauvée, tout simplement, et elle ne pouvait se lasser de lui, de son sourire, de ses conseils, de ses yeux pétillants, de sa présence. Un jour, peut-être, lui dirait-elle. Peut-être – mais pour l’instant, elle devait aller couper quelques concombres, les placer sur ses yeux pour que ceux-ci ne soient pas bouffis pour sa présentation.

iv. odense, partie 2

“Il est maintenant quatrième au palmarès. Je vous félicite, Miss Vinter. Vous avez eu un excellent flair.” Les lèvres d’Eleanore s’étirèrent en un sourire éclatant. Fébrile, elle ne put s’empêcher de sautiller un peu sur place, remerciant son patron d’une voix contenue. Elle avait envie de crier de bonheur. Un excellent flair ! Elle, Eleanore Vinter, avait eu un excellent flair. Elle avait reçu ce petit manuscrit, quelques mois auparavant, et avait tout de suite accroché, croyant dur comme fer à son potentiel. Après des semaines de travail en compagnie de l’auteur, un homme d’une trentaine d’années, habitant d’Odense, elle avait tout soumis à son patron de la maison d’édition, clamant qu’elle croyait à son succès. Son patron avait accepté, et voilà – le recueil de nouvelles était à présent quatrième au palmarès des meilleurs vendeurs au Danemark. Eleanore quitta le bureau d’un pas sautillant, sautant presque sur le téléphone pour partager la nouvelle avec Klemens. Son meilleur ami, son confident, son héros – oui, il l’avait grandement encouragée à se battre pour ce manuscrit, et voilà qu’elle était récompensée pour ses efforts. Ça sentait la promotion, elle en était parfaitement consciente. Appuyant sur les touches avec un grand sourire, Eleanore déballa tout à Klemens qui s’emballa, proposant un dîner au restaurant pour célébrer. Acceptant la proposition de son colocataire, Eleanore retourna au travail, fébrile à l’idée de terminer sa journée pour retourner à la maison, soudainement beaucoup plus optimiste face à l’avenir qu’elle ne l’était depuis quelques semaines. Oui – le retour de Klemens avec un enfant de deux ans avait été un choc. Elle était toujours en train de saisir l’importance de ce changement, et sa signification. Un enfant, ce n’était pas rien. C’était un petit garçon adorable, un énergique bonhomme qu’elle aimait beaucoup, mais – il y avait un mais. Secouant la tête, Eleanore tenta de se concentrer sur son travail, l’esprit soudainement enivré par l’avenir. Oui, peut-être réussirait-elle à obtenir ce dont elle rêvait depuis toujours. Peut-être un jour serait-elle aussi heureuse que la petite Ida, observant les fleurs dansant au clair de lune.

pseudo/prénom ⊱ mari, ou wolf hearted. âge ⊱ dix-neuf printemps. ton personnage est ⊱ un magnifique scénario à tomber     . avatar ⊱ JLC aux cheveux magiques   . crédit ⊱ chameleon circuit. comment vous êtes arrivé(e) là ⊱ par une publicité sur un autre forum   . que pensez-vous du forum ? ⊱ IL EST À TOMBER   j'ai juste pas pu résister. un dernier petit mot ⊱ je vous aimeuh tous déjà.   et aussi, je pars à montréal tout à l'heure, je reviens juste mardi soir, alors je ne pourrai pas avancer ma fiche avant ce moment là, j'espère que ça convient quand même     

Code:

  <pris>jenna-louise coleman</pris> ⊱ [i]eleanore vinter[/i]

   

Tu passes dans l'autre monde

   Puisque ça lui convient, je te valide avec plaisir

La première intrigue a été lancé ce week-end, je t'invite à aller y faire un petit tour

   Je vais donc pouvoir commencer à te conter une histoire, il était une fois une aventurière qui errait dans la ville d'Odense connue grâce au très cher Andersen, celle-ci était à la recherche d'une nouvelle ville afin d'y vivre paisiblement et d'y travailler entouré de licornes. Cependant pour pouvoir vivre elle avait une quête à remplir, celle de se faire le plus d'amis possible. Une fois la quête terminée, l'aventurière se sentit tellement bien à Odense qu'il/qu'elle décida d'y inviter des personnes étrangères lui étant chères, ou même encore d'aller les rechercher tout en oubliant pas de leur parler des rumeurs de malédiction qui courent dans les rues d'Odense.
   
   C'est ainsi que j'interromps le conte, laissant ton imagination t'envahir afin de te laisser toi-même rédiger la suite de ce conte qui au final est ta propre histoire     N'oublie pas que l'essentiel, c'est de s'amuser