Invité fortælle mig ★ ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● |  Sujet: he lives to run. (saad) Jeu 24 Avr - 13:33 | |
|  | saad finnigan ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ Prénom(s) saad, il ne sait absolument pas d'où vient ce prénom, mais il dit toujours qu'il lui va comme un gant. ○ Nom finnigan, un nom important et réputé dans sa ville natale, mais ici, ce n'est qu'un nom banal. ○ Âge vingt-huit ans, il fait parfois plus ou parfois moins. Date de naissance le jour de l'amour, le 14 février. ○ Lieu de naissance la cité des anges, los angeles, USA. ○ Nationalité américaine et danoise depuis peu. ○ Origine(s) américaine. ○ État civil il se dit attaché à la liberté, rien de plus. ○ Orientation sexuelle hétérosexuelle. ○ Études effectuées saad, il a fait les études banales, il s'est arrêté à la fin du lycée. ○ Job sans emploi. il est dans la merde, il le sait. parfois, il fait la manche avec sa guitare. ○ Ton conte préféré la petite fille aux allumettes. ○ Groupe chacun et chaque chose a sa place.
PARLE NOUS DE TOI ○ Saad déteste la pluie, il l'a trop connu durant ses années dans la rue ○ il se dit être un loup solitaire et il n'a pas totalement tort ○ il est surdoué, très peu de personnes en sont au courant ○ c'est un véritable artiste ○ il peint, dessine à la perfection et prend des photos dignes de professionnel ○ il est virtuose et joue aussi bien de la guitare, de la batterie que de la basse, il commence à apprendre le violon ○ tout ce qu'il touche dans la catégorie de l'art peut devenir de l'or ○ il adore les chiens, mais ne peux en avoir parce qu'il n'a pas de logement ○ il est tatoué et aime la sensation que l'aiguille procure lorsqu'il se fait tatouer ○ il est bipolaire ○ il est volage et déteste appartenir à quelqu'un ○ il ne parle plus à sa famille depuis son adolescence ○ il ne se déplace quasiment qu'en moto ○ il est capable de ne pas manger pendant deux jours d'affilé ○ le feu l'a toujours fasciné ○ il fait de la boxe à haut niveau et il court souvent ○ il sait faire des bolas, du bâton du diable et du diabolo ○ il préfère la nuit au jour ○ le vent le rend fou ○ il pourrait se nourrir seulement de fruit ○ il adore regarder des vieux films en noir et blanc ○ il considère la pizza comme le meilleur plat au monde ○ il parle rarement aux gens, il faut savoir l'apprivoiser avant qu'il en dise un tant soit peu sur lui ○ il est plus que rusé et profiteur ○ son côté mystérieux le rend totalement étrange, ce qui plaît généralement aux filles.
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homo homini lupus ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● he waits the night to see the day. « Tu t'es jamais dit que tout ce que t'es en train de vivre, c'est peut-être juste un rêve ? » Je la regarde, comme un gosse je crois. Et elle me sourit. La fille aux cheveux rouges me sourit, putain. « Franchement, Saad ? Non, jamais. » Ça me brise, ça me fait perdre tout regard enfantin. « Moi j'me dis que je préférerai que toute ma vie soit qu'un rêve, tu vois ? Un mauvais rêve, ou un cauchemar, j'sais pas trop, parce que j'ai aucune idée de ce qu'est réellement ma vie. Tu vois, peut-être que j'aurais préféré ne pas être un Finnigan, je me sens pas à ma place dans cette famille trop fusionnelle, trop fausse. Des airs de parfait, qui cache une vérité hypocrite. Une mère couguar, un père qui ne vit que par sa thune, des sœurs qui jouent les bobos prétentieuses. J'voudrais que ça soit une blague, une putain de connerie. Poisson d'avril, mon gars. Poisson d'avril depuis qu't'es né. J'voudrais être né dans une famille aux revenus insuffisants, qui aime ses gosses même s'ils veulent pas faire le même métier que papa. Putain, je voudrais ne jamais être né dans la cité des anges, parce que je suis le plus déchu de tous, plus que Gabriel lui-même. J'aurais sûrement dû naître à Tacos City. J'aurais dû naître plus con, pas surdoué, assez idiot pour donner un nom à une peluche, comme tous les gosses qui m'ont entouré. Saleté d'enfance. J'sais pas pourquoi je suis comme ça. Muet, loup sans meute, renié de cette société. J'sais pas pourquoi depuis que je suis tout petit je fais semblant d'être muet avec presque tout le monde. » Elle me comprend pas, elle pige que dalle à ce que je lui dis. En même temps, elle me connaît pas cette fille, que de loin. Mais elle a eu pitié je crois. Pitié de me voir dans les rues de Odense. « Calme-toi, dis pas de conneries. »« Non attends, laisse-moi parler. J'ai pas parlé depuis peut-être deux semaines. Laisse-moi te prouver que ma vie est ratée. Laisse-moi te dire que j'ai fais les mauvaises rencontres. Mona. La sauvage, la divine, la muse, ma muse, celle de mon adolescence perturbée par les conneries qu'on appelle drogue. Putain de saleté. Mona. Elle m'a sauvé un peu, pourtant. Mais elle m'a fait remonter à la surface pour me faire replonger de plus belle. Triple salto, écrasé contre le sol. Je l'ai tellement aimé, trop sûrement, parce que j'ai fini par la haïr. C'était le deuxième ange le plus déchu de Los Angeles. Mona. C'est une partie de ma vie, de mon âme, de ma créativité. Ma muse, putain. Elle m'a tellement donné. Je l'ai tellement dessiné, encore et encore. On était amoureux je crois, comme deux adultes, sauf qu'on avait que dix-sept piges, c'est pas grand chose, dix-sept ans. Mais dans notre tête, on avait la vingtaine. On était des fous, passionnés par la musique, l'art. Elle m'a entraîné dans son monde, Mona, son monde de fous, de brutes, mais elle m'a fait arrêter la drogue aussi. Depuis, c'est plus un ange déchu pour moi, elle m'a hébergé chez elle, parce que j'me suis tiré de chez moi, sans rien dire, sans prévenir. Mona. C'est la seule à qui je parlais. Parce que je parle à personne. Presque personne. Tu vois, Lily, t'es une exception, en plus, t'as le droit à mon histoire. Mona. Elle m'a guérit d'une merde, pour me rendre fou par la suite. Fou de quoi ? J'en sais trop rien. J'avais le syndrome de Van Gogh, la folie. J'étais prêt à me couper l'oreille moi aussi. Vas te faire, Van Gogh, t'es pas le seul à pouvoir faire ça j'suis sûr. » Lily veut que je parle plus doucement, moins rapidement. Mais je peux pas moi, le discours de ma vie m'emporte dans des douces folies. « Mona m'a suivit partout, j'ai fait toutes les conneries avec elle, j'ai tout essayé avec elle, pendant quatre ans de ma vie. Au final, on l'a vécu cette vingtaine ensemble. Mais j'en ai eu marre. Parce qu'elle me rendait fou, elle y était pas vraiment pour quelque chose, elle faisait pas exprès, mais je devenais bizarre avec elle. La muse me faisait du mal, elle faisait pas ce que je voulais quand j'voulais la peindre, la dessiner, composer des musiques pour elle. Elle me tapait sur le système. Pourtant, je l'aimais. Je l'aime. Enfin j'sais pas, c'est bizarre. J'sais même plus où elle est maintenant. Si elle est encore dans la cité des anges ou pas. De toute façon, on s'est quittés, sans un mot. J'l'ai quitté en fait, c'est moi qui ai pas dit un mot, encore une fois. Saad, volatilisé sans un bruit, loup silencieux dans la brume. » « Saad, je comprends pas grand chose. » Je l'ai perdu, je me suis perdu moi aussi. Alors je lui souris pour faire passer la pilule. Pour qu'elle comprenne que j'ai besoin de parler. Mais même si elle était pas là, je parlerai. Seul. J'écrirai aussi. « Y a rien à comprendre. Parce que tu vois, ma vie, elle est pas compréhensible. Elle l'est encore moins depuis que je suis ici. Tu sais comment j'ai fait ? J'ai pris de l'argent à mon père, j'lui ai ruiné sa cachette à thunes pour me payer ce foutu billet sans retour, juste un billet, celui d'une nouvelle vie. J'ai pas pris grand chose, j'voulais pas prendre des trucs de chez moi, sauf ma guitare, sauf mes fringues. Et j'me suis tiré, définitivement. Ma famille s'en est tapée, royalement, je savais que ça leur ferait rien, parce que je leur ai presque jamais adressé la parole. Un vrai loup, j'te dis. Odense, j'ai vingt-et-un an, j'ai pas de cerveau, parce que je me dis que la vie va aller tranquille, qu'elle va me diriger là où il faudra. Sauf que non, tu vois ? J'me suis planté. J'suis arrivé ici, la queue entre les jambes, sauf que là, j'me suis retrouvé bien con, pas trop surdoué, juste con. J'suis resté dans la rue, trop longtemps. A me réfugier dans ces putains de bars, ces putains d'églises. J'aurais bien prié toutes ces années, mais il existe pas votre bon Dieu. Il a jamais existé, il vient de votre imagination débordante. Et j'me suis mis à faire la manche, jouer de la guitare, faire le tocard, le mendiant, parler pour survivre. Parler pour survivre. Ouais. C'est peut-être pour ça que j'aime pas parler en fin de compte. Puis y a eu cette fille. L'ange, pas déchu du tout, l'ange, le vrai. Elle est venue me voir, m'a parlé, mais j'lui ai pas répondu, je sais pas faire ça, enchaîner des mots à la suite pour créer une discussion, c'est pas mon truc. Mais elle est restée, parce que je lui ai fait comprendre qu'il fallait pas partir, qu'il faisait trop froid, que j'allais crever comme un chien. Elle a pigé, elle a tout pigé et elle s'est faite piéger. Parce que j'ai fait mon loup, prêt à bondir sur l'agneau qu'elle a été, qu'elle est toujours. Fallait dire non à mes yeux de bâtard abattu, mais elle a pas pu, elle a pas su dire non à ma gueule de petit con. Elle a pas pu me refuser l'hospitalité. » « Et maintenant ? » « Maintenant ? J'suis chez elle. J'suis le loup qui rôde dans sa maison, qui reste au rez-de-chaussée, qui attend patiemment sa proie. J'lui ai jamais parlé. Pourtant, ça fait un mois qu'elle m'héberge. Mais j'sais pas, ça vient pas. Alors je lui ai pas encore dit merci. J'lui ai même pas écrit. Rien. Le néant. Elle sait même pas mon nom. Elle sait pas qui je suis. Elle a ce loup chez elle, mais elle se méfie même pas. J'veux pas lui parler. J'peux pas. J'parle que quand c'est nécessaire, que quand j'dois survivre. Quand elle me foutra dehors, y a des chances pour que j'lui parle. Pas avant. Quand j'serai en danger, j'aviserai. Mais je sais qu'elle le fera pas. Elle est trop frêle, je sais bien que j'ai ce côté étrange qui l'attire, qui fait qu'elle me trouve pas comme les autres. Qui fait qu'elle me dessine en cachette, comme un mi-homme mi-loup. Qui fait qu'elle me garde chez elle. Qui fait qu'elle a peur que j'me tire sans un mot, comme je sais bien faire. » Je regarde Lily, la fille aux cheveux rouges. Elle gobe les informations que je viens de lui donner. Moi, je me dis qu'à la vu de la couleur du ciel, faut que je rentre. Parce que l'agneau m'attend. Alors je me lève et je pars. Comme ce loup solitaire, enfoui en moi, qui me fait me sentir libre.pseudo/prénom ⊱ animals/romane. âge ⊱ la majorité sisi. ton personnage est ⊱ un inventé. avatar ⊱ shilohmygod fernandez.  crédit ⊱ mischief insane. comment vous êtes arrivé(e) là ⊱ j'ai fait mes recherches sur bazzart.  que pensez-vous du forum ? ⊱ l'idée est géniale, les couleurs parfaites, les gens ont l'air tout gentils, donc que dire de plus ?  un dernier petit mot ⊱ j'suis partante pour tous pleins de liens, n'hésitez pas à me mpotter.  - Code:
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Dernière édition par Saad Finnigan le Jeu 24 Avr - 14:46, édité 4 fois |
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